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Le président américain Donald Trump a tenu une réunion cruciale avec son équipe de sécurité nationale dans la salle des opérations de la Maison-Blanche pour discuter de la possibilité d’une intervention militaire contre l’Iran. Cette réunion s’est conclue sans aucune déclaration officielle, laissant planer le doute sur la décision finale.
Selon des responsables américains cités par le site Axios, Trump souhaite s’assurer que toute attaque américaine soit réellement nécessaire et qu’elle ne conduise pas les États-Unis à une guerre prolongée au Moyen-Orient. Il veut également garantir que cette opération atteindra son objectif principal : détruire le programme nucléaire iranien.
Par ailleurs, le journal Wall Street Journal rapporte que Trump aurait donné son accord de principe pour planifier des frappes contre l’Iran, mais qu’il a reporté la décision finale en attendant d’évaluer si Téhéran serait prêt à abandonner son programme nucléaire.
Des sources informées ont indiqué plus tôt à la chaîne ABC que l’attaque potentielle contre l’installation nucléaire de Fordo en Iran ne se limiterait pas à un seul coup, mais comprendrait plusieurs frappes successives.
Un responsable américain a souligné que la possibilité d’attaquer ce site, particulièrement bien protégé, nécessite d’examiner d’abord les conséquences possibles et les réactions iraniennes. De plus, Axios cite des responsables actuels et anciens américains précisant que les bombes dites « bunker busters » n’ont jamais été utilisées auparavant sur un champ de bataille.
Déclarations de Donald Trump avant la réunion
Avant le début de la réunion, Trump a déclaré qu’il n’avait pas encore pris de décision définitive concernant l’intervention des États-Unis dans le conflit entre Israël et l’Iran. Il a néanmoins affirmé ne pas fermer la porte à un dialogue avec Téhéran, estimant que l’Iran souhaite organiser des pourparlers avec Washington.
Il a ajouté qu’il a des idées sur la conduite à tenir, mais préfère prendre ses décisions au dernier moment.
Avertissement iranien
Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a mis en garde contre toute attaque américaine, soulignant que ses conséquences seraient graves. De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a affirmé que l’Iran agit uniquement en légitime défense et qu’elle n’a riposté qu’au régime israélien, et non à ses alliés.
Il a également accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’avoir provoqué ce conflit pour faire échouer la diplomatie.
Le New York Times a rapporté qu’un haut responsable du ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué qu’Abbas Araqchi accepterait de rencontrer l’envoyé américain Steve Whitcrof ou le vice-président Mike Pence pour discuter d’un cessez-le-feu.
Réunion du Conseil de sécurité de l’ONU
Sur le plan diplomatique, des sources diplomatiques ont informé Al Jazeera que le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra une session d’urgence vendredi à la demande de l’Iran pour examiner l’évolution du conflit. Selon ces sources, la Russie, la Chine, le Pakistan et l’Algérie ont soutenu la requête iranienne pour cette réunion.