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Ce tour d’horizon réunit des sujets qui traversent les enceintes internationales et les réalités françaises: les débats autour du vote par correspondance aux États-Unis, l’appel de Manuel Valls sur l’accord de Bougival en Nouvelle-Calédonie, et une avancée énergétique locale à Lyon avec le réseau de froid de la Part-Dieu. Ces fils narratifs témoignent de tensions entre procédures électorales et choix publics, entre opportunités historiques et investissements durables, dans un contexte où les autorités cherchent à équilibrer sécurité, justice et efficacité.

Trump et le vote par correspondance: une proposition qui polarise
Aux États-Unis, le président Donald Trump a martelé lundi vouloir «se débarrasser du VOTE PAR CORRESPONDANCE, et pendant qu’on y est, aussi des MACHINES ELECTORALES, imprécises , très onéreuses, et fortement controversées, qui coûtent dix fois plus que le papier à filigrane, précis et sophistiqué, qui est plus rapide et qui ne laisse AUCUN doute à la fin de la soirée sur qui a GAGNÉ et qui a PERDU l’élection», selon une publication sur Truth Social. Le milliardaire républicain a annoncé qu’il signerait un décret pour «aider à apporter de l’HONNÊTETÉ dans les élections de mi-mandat», en novembre 2026, sans précisions sur le contenu du texte.
Dans ce cadre, des échanges internationaux et des affirmations sur les mécanismes électoraux ont été relayés par les médias. «Vous savez, Vladimir Poutine m’a dit un truc, l’une des choses les plus intéressantes», a déclaré Donald Trump au présentateur Sean Hannity de Fox News. «Il m’a dit: +votre élection a été truquée à cause du vote par correspondance+», a affirmé le président américain. «Il m’a dit: +aucun pays n’a le vote par correspondance. C’est impossible d’avoir du vote par correspondance et des élections honnêtes+», a-t-il ajouté.
Lundi, alors qu’il doit recevoir à la Maison Blanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky et une flopée de dirigeants européens pour discuter d’une issue à la guerre en Ukraine, le républicain a repris ces allégations à son compte. «Nous sommes désormais le seul pays au monde qui utilise le vote par correspondance. Tous les autres l’ont abandonné à cause des FRAUDES ELECTORALES MASSIVES RENCONTRÉES», a-t-il écrit.
Des experts avaient estimé que le décret de mars représentait un abus des prérogatives présidentielles. Le professeur de droit électoral Rick Hasen, de l’Université de Californie à Los Angeles, l’avait ainsi qualifié de «coup de force de l’exécutif» et des associations avaient annoncé le contester en justice.
En Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls appelle à saisir l’opportunité historique de l’accord de Bougival
En Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls appelle à saisir l’« opportunité historique » de l’accord de Bougival.

Réseau de froid de la Part-Dieu: économie et décarbonation de Lyon
À Lyon, le réseau de froid de la Part-Dieu illustre une approche urbaine de la transition énergétique. Lancé en 2020 pour compléter une centrale des années 1970, il fonctionne en continu et alimente bureaux, centre commercial, gare et data centers.
Le système réutilise des eaux d’infiltration des parkings pour créer un circuit de refroidissement efficace. L’eau à 15 °C est refroidie à 5 °C par deux machines de 47 tonnes. Le réseau s’étend sur 14 kilomètres et le cycle se répète; quatre piscines de glace servent de stockage et, selon les opérateurs, « avec 1 kW électrique, on fait 11 kW de froid » (COP estimé à 11). Le directeur Gerald Campbell-Robertson rappelle que « l’eau tourne en permanence », et que le coût pour le quartier Part-Dieu est estimé à « 18 millions d’euros » pour Gerland, avec des réseaux supplémentaires attendus d’ici 2027, notamment dans le sud de Lyon. Bruno Bernard, président écologiste de la métropole, affirme que ces modèles économiques sont viables et que « Ce ne sont pas des petits investissements ».
Le réseau refroidit environ 27 000 MWh/an et couvre 750 000 m2. À titre prospectif, la France dénombrait environ 40 réseaux de froid en 2023 et deux réseaux supplémentaires sont attendus dans le cadre d’un renforcement de l’offre thermique urbain. Le périmètre des installateurs insiste sur les avantages collectifs par rapport à des solutions individuelles.