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Une vidéo d’un camion réorganisant des blocs de béton pour fluidifier le trafic sur un pont en Nouvelle-Zélande a récemment fait le tour des réseaux sociaux. Ce camion, en modifiant la configuration des blocs, permet d’adapter le trafic en fonction des besoins du moment.
Un camion aux capacités surprenantes
Le camion en question semble se déplacer de manière insolite sur le pont d’Auckland, donnant l’impression qu’il « mange » des blocs de béton avant de les déposer derrière lui. En réalité, il repositionne ces blocs de plusieurs pieds pour supprimer une voie de circulation inutilisée et libérer de l’espace pour les véhicules allant dans la direction opposée. Cela permet d’optimiser le flux de trafic.
Selon l’Agence des Transports néo-zélandaise, « Cette machine déplace des barrières sur le pont d’Auckland pour vous aider à circuler efficacement. » Ce camion est équipé de deux moteurs, se déplace comme un crabe et peut transporter 16 blocs de béton pesant chacun 750 kg à la fois.
Une technologie pas si nouvelle
Bien que la vidéo ait suscité de nombreux commentaires élogieux sur les réseaux sociaux, cette technologie n’est ni nouvelle ni unique. Des « machines de transfert de barrières » ou « camions zip » fonctionnent sur le pont néo-zélandais depuis 1990. D’autres villes à travers le monde, comme Sydney en Australie ou San Francisco aux États-Unis, utilisent également des systèmes similaires.
Des alternatives critiquées
Malgré son succès, certains internautes se demandent pourquoi l’Agence des Transports néo-zélandaise ne se contente pas d’utiliser des feux pour changer les directions des voies, une méthode déjà adoptée sur d’autres ponts. Un rapport de la société américaine Lindsay, qui a fourni le camion zip, indique qu’un système de feux a été utilisé sur le pont d’Auckland dans les années 1970 et 1980, mais des accidents mortels ont conduit à l’adoption des barrières zip au début des années 1990.
Historique et fonctionnement
Le système initial a duré 19 ans avant d’être remplacé en 2009 par le modèle actuel. Celui-ci permet de déplacer les barrières à une vitesse allant jusqu’à 16 km/h et de réorganiser une section complète de 2,2 km en environ 20 minutes.