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USA et Iran, analyse des intérêts et de l’escalade
Pour la première fois en des décennies, Entité sioniste s’est retrouvé le 13 avril 2024 sous la menace de centaines de missiles et de drones en provenance d’un État régional, et non d’un groupe résistant.
De même, pour la première fois en des décennies, Entité sioniste se trouve confronté à une pression américaine et occidentale l’appelant à ne pas riposter, estimant qu’elle s’est mise dans cette position en initiant le bombardement du consulat iranien à Damas en début de mois, un acte commis sur un territoire appartenant à l’Iran selon les normes diplomatiques.
Cela a marqué un niveau inédit d’escalade militaire entre les deux parties, suscitant une réponse iranienne pour préserver son statut régional et dissuader l’occupation de passer à ce niveau d’agression.
Les intérêts des États-Unis et leurs priorités dans la région
La stratégie de sécurité nationale publiée par la Maison Blanche en 2022 souligne le recul des États-Unis au Moyen-Orient, le plaçant avant-dernier dans la liste des régions traitées par le document, reconnaissant l’erreur de l’accent précédent mis sur la région au détriment d’autres priorités mondiales.
Elle affirme également la résolution d’éviter l’usage de la force militaire américaine pour changer ou remodeler les régimes, limitant son utilisation aux circonstances nécessaires à la protection de ses intérêts de sécurité nationale et en conformité avec le droit international.
Les intérêts et les calculs de l’Iran
Le point de vue iranien met en avant les priorités nationales consistant à assurer en priorité l’existence et la sécurité, suivies du renforcement du développement et de l’influence régionale en second lieu, ce qui a orienté sa réaction au bombardement de son consulat.
Dans ce contexte, la réponse iranienne s’est limitée à cibler des installations militaires, semblant préalablement dépourvues de personnel.