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Villepin appelle à nommer un Premier ministre de gauche

by charles
France

Dominique de Villepin appelle Emmanuel Macron à nommer un Premier ministre \ »du bloc de gauche arrivé en tête aux dernières élections\ » et s’est dit hostile à une dissolution qui mènerait à \ »une crise de régime\ », selon des propos relayés ce mercredi 3 septembre. Il insiste sur le respect du verdict électoral et sur la constitution d’un gouvernement issu du bloc vainqueur, avant d’envisager d’autres options si cet effort échoue. Il revient aussi sur l’idée d’une cohabitation et sur les conséquences potentielles pour le paysage politique.

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Villepin, appelant à nommer un PM de gauche, lors d’une prise de parole
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Villepin appelle à nommer un PM du bloc de gauche arrivé en tête lors des dernières élections

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Selon lui, il faut faire les choses dans l’ordre et solliciter les personnalités susceptibles de constituer ce gouvernement. \ »À partir de là, c’est le président qui est en première ligne. Et nous rentrons là dans une véritable crise de régime, avec la mise en cause du président qui sera tôt ou tard confronté à la démission\ », a-t-il ajouté. Il précise également: \ »Sollicitons les personnalités qui sont susceptibles de constituer ce gouvernement. S’il échoue, alors on s’adressera au bloc central\ ».

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Selon lui, Emmanuel Macron a commis l’erreur de \ » ne pas écouter les Français en 2024 \ », lors des élections législatives, en tenant \ » mordicus \ » à défendre sa politique pourtant \ » désavouée \ ». À partir de là, le président \ » rend impossible la constitution d’une alternative à la politique qu’il a menée \ ».

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Crise de régime et dissolution: les avertissements de Villepin

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\ » En cas d’échec successif, bien évidemment, il ne restera que l’option de la dissolution \ », a reconnu Villepin. Il poursuit: \ » La dissolution, c’est la politique du pire, l’impossibilité d’une majorité. \ » Selon lui, \ » À partir de là, c’est le président qui est en première ligne. \ » et \ » nous rentrons là dans une véritable crise de régime, avec la mise en cause du président qui sera tôt ou tard confronté à la démission \ ». L’ancien Premier ministre ne cache pas non plus sa volonté d’être candidat à la prochaine présidentielle.

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Ces positions ont été relayées par TF1, Le Parisien et TF1Info, et alimentent le débat sur les équilibres institutionnels à l’approche d’une échéance politique majeure.

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