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Violence électorale en Géorgie : Inquiétudes de la présidente

by Sara
Géorgie

La Géorgie se trouve à un tournant crucial avec des élections qui déterminent son orientation politique, entre un rapprochement avec la Russie ou une intégration plus profonde dans l’Union européenne. La présidente pro-européenne, Salome Surabichvili, a exprimé ses inquiétudes concernant des incidents violents survenus dans plusieurs bureaux de vote.

Violences signalées lors des élections

Parlamentswahl in Georgien

Lors des élections parlementaires, la présidente Surabichvili a rapporté des cas de violence. Elle a déclaré : « Je souhaite attirer l’attention sur les incidents de violence profondément inquiétants survenus dans divers bureaux de vote », lors d’une intervention en ligne. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des confrontations violentes dans plusieurs lieux de vote.

Une élection déterminante

Cette élection est perçue comme un moment décisif pour l’avenir du pays. Selon la Commission électorale centrale, la participation au vote quatre heures après l’ouverture des bureaux était de 22 %. Un bloc d’opposition prônant une orientation pro-européenne s’oppose à la majorité au pouvoir, le parti Rêve géorgien, qui est perçu comme pro-russe. Les sondages indiquent que l’opposition a de bonnes chances de remplacer le parti au pouvoir proche de Moscou.

Contexte politique et tensions

La présidente Surabichvili, née à Paris de parents géorgiens émigrés, a exprimé sa confiance en ce jour déterminant pour l’avenir de la Géorgie, rappelant son retour dans le pays il y a 22 ans. Elle est en désaccord avec le gouvernement, qui est dirigé par le Premier ministre Irakli Kobakhidze. Ce dernier a appelé à une « mobilisation maximale » des partisans du Rêve géorgien, affirmant qu’ils obtiendraient la majorité au Parlement de 150 sièges.

Les enjeux des réformes

Le Rêve géorgien, au pouvoir depuis 2012, a d’abord suivi une ligne libérale et pro-occidentale. Cependant, ces dernières années, il s’est rapproché de Moscou. Les déclarations du fondateur du parti, Bidzina Ivanichvili, reflètent de plus en plus celles du Kremlin. La promulgation d’une loi sur l’« influence étrangère » a entraîné des manifestations massives, suscitant des critiques à l’international et un gel du processus d’adhésion de la Géorgie à l’UE.

Le bloc d’opposition comprend le principal parti d’opposition, l’UNM, dirigé par l’ancien président Micheil Saakachvili, ainsi qu’une nouvelle formation créée par d’anciens membres de l’UNM. Ensemble, ils envisagent des réformes ambitieuses dans le domaine électoral, judiciaire et de la sécurité.

Géorgie | Élections | Violence | Union Européenne | Russie

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