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Le débat sur l’immigration en Aragón s’est intensifié récemment avec l’intervention d’Alejandro Nolasco, le porte-parole de Vox, qui a suscité une vive controverse au sein des Cortes d’Aragón. Ses déclarations concernant les mineurs isolés et l’immigration ont été largement critiquées par les autres partis politiques, qui dénoncent un discours jugé moralement toxique.
Des déclarations controversées
Alejandro Nolasco a proposé des tests approfondis pour établir l’âge des mineurs sous la tutelle du gouvernement aragonais. Il a souligné qu’en 2022, 90 % des immigrants se déclarant mineurs à leur arrivée en Aragón étaient en réalité âgés de plus de 18 ans. Ses propos, tels que : « Certains finiront par nous couper le cou », ont été accueillis avec indignation par ses collègues. Le parti Izquierda Unida (IU) a qualifié son discours de « venin moral ».
Critique des ONG et des politiques d’immigration
Nolasco a également ciblé les ONG, les accusant d’encourager le trafic de personnes et de créer un « effet d’appel » qui met en danger des vies. Il a affirmé : « L’effet d’appel tue des gens ; des personnes meurent en mer, trompées. » Il a tenu responsables ceux qui soutiennent cette situation par leurs votes.
Réactions des autres partis
Face aux propos de Nolasco, des membres des autres partis ont réagi fermement. Alberto Izquierdo a dénoncé l’idée de tester des mineurs sans leur consentement, tandis qu’Alvaro Sanz d’IU a accusé Vox de « criminaliser les plus faibles ». D’autres, comme Pilar Buj d’Aragón-Teruel Existe, ont mis en garde contre des propositions « dangereusement racistes », arguant que Vox crée des problèmes là où il n’y en a pas.
La position du PP
Dans le camp du Parti Populaire (PP), la députée Silvia Casas a tenté de tempérer les propos de Nolasco, suggérant que les tests ne soient effectués que sur demande du ministère public, une proposition qui a été rejetée par Vox.