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Washington supervise désormais l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza et exerce des pressions sur Israël pour permettre l’évacuation de combattants bloqués à Rafah, alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à voter sur le déploiement d’une force internationale dans le territoire.
Selon plusieurs sources, la responsabilité opérationnelle de l’approvisionnement a été transférée au Centre de coordination civil-militaire et la direction de cette cellule est désormais assurée par des représentants américains, marginalisant ainsi le rôle direct d’Israël dans la supervision des livraisons.
Un changement de responsabilité pour l’aide humanitaire
Des responsables américains cités par la presse affirment qu’Israël demeure « partie prenante du dialogue », mais que les décisions relèvent désormais de l’instance élargie du centre de coordination civil-militaire.
Concrètement :
- Le Centre de coordination civil-militaire assume la supervision des corridors et des opérations logistiques pour l’aide.
- Les États-Unis assurent la direction opérationnelle, ce qui réduit l’influence directe d’Israël sur les modalités d’acheminement.
- La mission américaine vise notamment à surveiller le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou (profil), afin d’éviter une reprise des hostilités.
Cette réorganisation affecte l’acheminement de l’aide humanitaire Gaza, en recentrant le commandement sur une structure internationale dirigée par Washington.
Vers une décision du Conseil de sécurité
Le vote du Conseil de sécurité sur la création d’une force internationale pour Gaza est très attendu. Le président américain a indiqué que la formation de cette force était imminente, sans toutefois préciser de calendrier.
Parmi les étapes prévues par l’administration américaine après le cessez-le-feu figurent :
- Maintien et consolidation du cessez-le-feu et des échanges de détenus.
- Création d’un « conseil de la paix » pour superviser la phase post-conflit.
- Déploiement d’une force de stabilité internationale, dont la participation dépendra d’un mandat onusien formel.
Des responsables politiques américains ont répété que l’adoption d’une résolution ouvrirait la voie aux pays volontaires pour intégrer officiellement cette force de stabilité.
Pression américaine pour un couloir à Rafah
Les autorités américaines poussent Israël à accepter la création d’un couloir sûr pour permettre l’évacuation de membres du mouvement Hamas bloqués à Rafah, au sud de la bande de Gaza, malgré l’opposition officielle d’Israël.
Les pourparlers comprendraient les éléments suivants :
- Un engagement à extraire des combattants assiégés à Rafah en échange d’un effort pour neutraliser les tunnels.
- La mise en place d’un projet pilote urbain dans la ville, destiné à accueillir des résidents non affiliés au Hamas.
- Le déploiement concomitant d’une force internationale pour sécuriser la zone et superviser la transition.
Sur le terrain, les forces israéliennes contrôlent encore Rafah, mais elles devraient se retirer progressivement, conformément au plan américain qui a contribué à l’arrêt des combats le 10 octobre.