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Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé le lancement d’une nouvelle convention citoyenne dédiée à l’éducation, prévue pour débuter en juin 2025. Cette initiative vise à consulter les Français sur des questions essentielles telles que les rythmes scolaires, la durée des journées à l’école, l’heure d’entrée en classe ainsi que la durée des vacances des élèves.
Une troisième convention citoyenne après le climat et la fin de vie
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron a déjà organisé deux conventions citoyennes majeures : celle sur le climat (2019-2020) et celle sur la fin de vie (2022-2023). La nouvelle convention, qui durera « au moins jusqu’à l’automne », sera la troisième du genre et portera sur l’éducation. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), mandaté par le Premier ministre, sera chargé d’organiser ces débats participatifs.
Les enjeux au cœur de la consultation citoyenne
Parmi les principaux sujets abordés, figurent :
- Les rythmes scolaires et la durée des journées d’école
- L’heure d’entrée en classe
- La durée des vacances scolaires
Emmanuel Macron a expliqué au journal Le Parisien – Aujourd’hui en France que cette convention était un moyen privilégié pour travailler à une organisation scolaire plus favorable aux apprentissages et au développement des élèves, tout en facilitant la vie des familles. Il insiste également sur la complexité du sujet, qui nécessite un large consensus impliquant parents, personnels éducatifs, collectivités locales et professionnels du tourisme.
Renforcer la démocratie participative à travers les conventions citoyennes
Les précédentes conventions citoyennes ont permis de rassembler des citoyens tirés au sort pour débattre de questions sociétales majeures :
- La convention pour le climat a proposé des mesures pour réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.
- La convention sur la fin de vie a réuni 185 citoyens pour discuter de l’accès aux soins palliatifs et des questions liées à l’euthanasie et au suicide assisté.
Ces conventions illustrent une volonté de renforcer la démocratie participative en France, même si les recommandations émises ne sont pas toujours intégralement suivies par le gouvernement.