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Résultats A-level : cinq enseignements essentiels de cette année

by Sara
Résultats A-level : cinq enseignements essentiels de cette année

Résultats A-level : cinq enseignements essentiels de cette année

Cette année, les résultats des A-levels au Royaume-Uni marquent un tournant significatif après cinq années de changements dans les méthodes d’examen et de notation. Pour de nombreux étudiants, cette année est celle du retour des résultats aux niveaux d’avant la pandémie. Ceux qui ont obtenu des résultats de niveau trois étaient élèves de la classe de 9e lorsque la crise sanitaire a débuté, et ils sont désormais le premier groupe à avoir passé des GCSE en présentiel après les confinements, bénéficiant d’un soutien supplémentaire comme des informations anticipées sur les sujets à réviser.

1. Augmentation des notes élevées

Les notes les plus élevées ont augmenté pour la première fois depuis 2021, avec 27,8 % de toutes les notes attribuées à A* ou A à travers l’Angleterre, le pays de Galles et l’Irlande du Nord. Ce chiffre est en hausse par rapport à 27,2 % l’an dernier. Cependant, les résultats varient d’un pays à l’autre : en Angleterre, 27,6 % des A-levels étaient notés A* ou A, en hausse par rapport à 26,5 % en 2023, alors qu’au Pays de Galles, 29,9 % des notes étaient A*, en baisse par rapport à 34 %. En Irlande du Nord, 30,3 % des notes étaient A*, une diminution comparée à 37,5 % l’année précédente. Les efforts pour ramener les notes élevées à des niveaux conformes à ceux d’avant la pandémie ont porté leurs fruits, même si le chemin reste encore à parcourir.

2. La persistance de la fracture nord-sud en Angleterre

Si 27,6 % des A-levels en Angleterre ont reçu les notes les plus élevées, des disparités régionales persistent. La différence entre les régions avec les meilleures et les moins bonnes performances en matière de grades A* ou A s’est élargie par rapport aux années précédentes. À Londres, la région la plus performante avec 31,3 % de notes A*, le contraste est frappant avec la région des East Midlands, où seulement 22,5 % des résultats étaient A*. La secrétaire à l’Éducation, Bridget Phillipson, a exprimé son inquiétude quant à l’impact de l’origine géographique sur les résultats scolaires, soulignant que des efforts significatifs sont nécessaires pour remédier aux inégalités régionales qui se sont accentuées durant la pandémie.

3. Les mathématiques à l’honneur

Les mathématiques demeurent la matière la plus populaire, franchissant pour la première fois le seuil des 100 000 inscriptions. Parmi les sujets avec plus de 10 000 entrées, les mathématiques avancées connaissent la plus forte hausse, suivies par la physique, l’informatique, les mathématiques et la littérature anglaise. Cependant, il existe des préoccupations quant à la sous-représentation des filles dans les filières scientifiques, technologiques, d’ingénierie et de mathématiques (STEM). Un rapport a récemment souligné une réduction de la diversité des matières choisies par les jeunes après 16 ans, notamment dans les arts et les sciences humaines.

4. Taux d’abandon élevé pour les T-levels

C’est la troisième année des résultats des T-levels, une qualification technique qui combine apprentissage en classe et stages en entreprise. Les taux d’abandon demeurent préoccupants, bien que la rétention ait légèrement progressé à 71 % cette année, contre 66 % l’an passé. Ce chiffre reste bien en deçà des A-levels, où le taux de réussite dépasse les 90 %. La secrétaire à l’Éducation a affirmé l’importance de garantir le succès des T-levels, reconnaissant les problèmes sous-jacents hérités de la précédente administration.

5. Succès des candidats universitaires

Pour ceux qui postulent à l’université, cette année est prometteuse, avec 82 % des candidats acceptés dans leur première choix. En tout, 376 470 candidats ont été admis, représentant une augmentation de 4 % par rapport à l’année précédente. Cependant, les universités doivent faire face à des défis financiers croissants, de nombreuses instituts étant en déficit, un problème exacerbé par des frais de scolarité qui n’ont pas augmenté en valeur réelle depuis 2012. Les universités recrutent de plus en plus d’étudiants internationaux pour compenser la perte de financement, mais des changements récents liés aux règles sur les visas pourraient entraîner une baisse du nombre d’étudiants étrangers, ajoutant un niveau d’incertitude supplémentaire à l’avenir.

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