Home Carrière et développement personnelUne maman refuse un poste de VP pour plus de flexibilité

Une maman refuse un poste de VP pour plus de flexibilité

by Sara
France

Sherri Carpineto, directrice senior de la stratégie et des opérations chez Ascom Americas, a fait un choix audacieux dans sa carrière récemment. Alors qu’elle était en poste depuis plus de dix ans, elle a été contactée par un recruteur pour un poste de vice-présidente des opérations dans une entreprise cotée en bourse. Bien que cela aurait été une avancée significative dans sa carrière, l’offre de congés annuels l’a rapidement fait réfléchir.

Une offre alléchante mais insuffisante

Sherri a été séduite par la perspective d’une augmentation salariale importante et de l’opportunité de faire une réelle différence dans son domaine. Cependant, elle a vite déchanté en découvrant que le poste n’offrait que 10 jours de congés payés par an, incluant tous les congés maladie et vacances. Lors d’une conversation avec la PDG, celle-ci a admis : « Je souhaiterais que nous ayons un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, mais ce n’est pas le cas. » Ce constat a poussé Sherri à décliner l’offre.

La flexibilité, un impératif pour une mère

En tant que mère de deux enfants, la flexibilité est essentielle pour Sherri. Elle a précédemment occupé un poste qui offrait du travail à distance bien avant que cela ne devienne la norme, ce qui lui a permis de concilier vie professionnelle et vie familiale. Son aîné a été diagnostiqué avec la maladie cœliaque à l’âge de 3 ans, puis avec un diabète de type 1 à 6 ans. Grâce à son emploi flexible, elle a pu se rendre à l’école lors de maladies et participer aux sorties scolaires.

Bien que son engagement auprès de la même entreprise pendant 15 ans ait pu freiner sa carrière, les bénéfices pour sa famille ont largement compensé ce compromis. Aujourd’hui, ses fils ont 12 et 15 ans et continuent de dépendre d’elle, encore que différemment. Dernièrement, elle a pu utiliser son temps libre et le travail à distance pendant une grève des enseignants qui a maintenu ses enfants à la maison pendant trois semaines.

Un changement de perspective après un licenciement

Lorsqu’elle a été licenciée après 15 ans de service pendant la pandémie, la philosophie de Sherri a évolué. Elle avait longtemps pensé qu’en se montrant indispensable, elle pouvait éviter les licenciements, mais elle a réalisé que ces décisions sont souvent motivées par des considérations financières. Cela l’a amenée à reconsidérer ses priorités, notamment le désir d’un équilibre entre travail et vie personnelle.

Encourager le bien-être au travail

En tant que manager, Sherri incite ses employés à prendre leurs congés. Elle croit fermement que les employés épuisés sont les moins productifs. « Nous sommes tous des adultes salariés. Tant que le travail est fait, il est essentiel de se déconnecter, » explique-t-elle. Lors des négociations pour le poste de vice-présidente, elle souhaitait obtenir au moins quatre semaines de congés annuels, mais la société a refusé d’entrer en négociation. Cependant, dans d’autres postes, elle a eu plus de succès en demandant davantage de temps libre.

Pour Sherri, avoir du temps pour sa famille tout en s’épanouissant professionnellement est non négociable, et elle est prête à défendre cette valeur.

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