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Deux rapports d’ONG mettent en lumière une contamination généralisée des aliments par les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), à des niveaux bien plus élevés que ceux observés dans l’eau potable. Malgré cela, la réglementation en vigueur semble insuffisante pour protéger la santé publique.
Une contamination alarmante
Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l’alimentation constitue la principale voie d’exposition pour la population aux PFAS. Un rapport publié le 19 juin par l’association Générations futures révèle que la contamination de la chaîne alimentaire est quasi généralisée. Ce rapport souligne que les seuils de tolérance pour les niveaux de PFAS dans les aliments sont bien trop élevés par rapport aux normes de sécurité établies par l’EFSA.
Des dangers invisibles
D’autres recherches, menées par l’association autrichienne Global 2000 et le réseau Pesticide Action Network Europe (PAN Europe), indiquent que cette contamination n’est que la face émergée de l’iceberg. En effet, l’acide trifluoroacétique (TFA), le PFAS le plus répandu, n’est pas suivi, malgré des suspicions élevées concernant sa toxicité pour la reproduction. Il se retrouve dans des aliments courants, tels que le pain, les pâtes et les céréales, à des niveaux souvent préoccupants.
Appels à une réglementation renforcée
Face à ces résultats alarmants, de nombreuses ONG appellent à une révision des normes de sécurité alimentaire. Elles soulignent l’urgence d’une réglementation plus stricte pour protéger la santé des consommateurs contre ces substances chimiques, souvent qualifiées de « polluants éternels » en raison de leur persistance dans l’environnement.