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L’IA et le développement de jeux vidéo : Doom comme exemple

by Saliha
L'IA et le développement de jeux vidéo : Doom comme exemple

Les IA et le développement de jeux vidéo : Doom comme exemple

Avec la montée en puissance de l’intelligence artificielle dans le secteur technologique, de nombreuses entreprises cherchent à développer leur propre version de cette technologie. Récemment, Google a fait une annonce majeure en présentant un moteur de jeu totalement basé sur l’intelligence artificielle.

Doom à l’épreuve de GameNGen

Dans un souci d’innovation, Google a dévoilé GameNGen, un modèle neural qui ambitionne de devenir un moteur de jeu complet. Ce moteur est conçu pour générer de manière autonome les graphismes et les fonctionnalités d’un jeu vidéo. Pour prouver son potentiel, l’entreprise a partagé plusieurs courtes vidéos de gameplay utilisant ce moteur, avec comme première démonstration une recréation du célèbre Doom de 1993.

Bien que les démonstrations révèlent des capacités intéressantes, il convient de noter que l’image peut parfois devenir floue et que certains objets semblent apparaître et disparaître aléatoirement. En investissant suffisamment de temps et de ressources dans le développement de l’intelligence artificielle, il est possible d’atteindre un résultat qui rendrait hommage à ce classique vieux de trois décennies.

Des résultats à tempérer

En dépit de l’attrait de voir un gameplay d’un jeu sans aucun asset créé au préalable, la qualité du rendu suscite de nombreuses interrogations. Tout d’abord, le choix d’un jeu emblématique comme Doom, pour lequel des milliers d’assets sont disponibles librement en ligne, soulève des questions sur l’efficacité du moteur lorsqu’il s’agira de produire une œuvre originale sans ressources préexistantes.

De plus, il est important de rappeler que Doom a été lancé en 1993. En trois décennies, l’industrie du jeu vidéo a considérablement évolué sur le plan graphique. Il reste donc à déterminer si GameNGen pourra rivaliser avec d’autres moteurs non basés sur l’IA en termes de qualité graphique et de performances.

Les défis de l’IA dans la création de jeux

Si certains voient en cette initiative un simple essai pour démontrer les capacités de l’IA dans la création de jeux, il est encore flou de savoir quand et comment cette technologie sera en mesure de produire des images non seulement cohérentes, mais aussi détaillées à un niveau où elles pourront répondre aux standards actuels de l’industrie. Pour illustrer cela, le Doom généré par GameNGen a nécessité un entraînement spécifique de l’IA sur le jeu original, aboutissant à un résultat d’un peu plus de 20 images par seconde. Cela pose un défi significatif, car la qualité de génération du jeu dépend directement de l’existence antérieure du contenu, ce qui réduit l’impact de cette avancée.

En somme, malgré les avancées prometteuses de l’intelligence artificielle dans le domaine des jeux vidéo, des questions subsistent quant à sa capacité à créer des expériences de jeu originales et de haute qualité, comme l’illustre l’exemple de Doom.

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