Table of Contents
Le président américain Donald Trump a récemment lancé un ultimatum aux industries de semi-conducteurs, en particulier celles basées en Asie, pour les inciter à investir aux États-Unis. Cette annonce fait suite à des rumeurs de sanctions potentielles à l’encontre des entreprises qui ne se conformeraient pas à ses exigences.
Une menace de droits de douane à 100%
La menace, qui planait depuis plusieurs mois, a été mise en avant de manière brusque par Trump, alors que de nombreux pays subissaient déjà des droits de douane allant de 10 % à 50 % sur leurs exportations vers les États-Unis. Mercredi soir, le locataire de la Maison-Blanche a déclaré vouloir imposer des droits de douane très élevés, d’environ 100 %, sur les puces et semi-conducteurs.
Une méthode éprouvée
Ce type de menace s’inscrit dans une stratégie bien connue : créer un choc pour inciter les entreprises à réagir. Les industriels sont ainsi poussés à relocaliser leurs activités aux États-Unis et à investir sur le sol américain afin d’éviter ces sanctions. Selon la Semiconductor Industry Association, 600 milliards d’euros d’investissements privés ont été annoncés dans 130 projets aux États-Unis depuis 2020, suggérant une dynamique de relocalisation déjà en cours.
Un contexte d’importations élevées
Cependant, malgré ces efforts pour encourager l’investissement national, les États-Unis continuent d’importer des semi-conducteurs pour un montant de 50 milliards d’euros. Cette réalité souligne les défis auxquels fait face l’industrie américaine et pose la question de l’efficacité des mesures de Trump pour réduire la dépendance des États-Unis vis-à-vis des importations de puces.
Ce nouvel ultimatum pourrait ainsi marquer un tournant décisif pour l’industrie des puces, alors que les entreprises doivent naviguer entre les impératifs d’investissement et les sanctions potentielles. La situation reste à suivre de près, car les implications de ces annonces pourraient avoir un impact significatif sur l’économie mondiale des semi-conducteurs.