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Avant de devenir l’icône couronnée connue dans le monde entier, Elizabeth II, mécanique, armée, princesse, Royaume-Uni a passé une partie de sa jeunesse les mains dans le cambouis : à 18 ans, en mars 1945, la future reine rejoint l’Auxiliary Territorial Service et se forme à la mécanique et à la conduite de véhicules militaires.
Elizabeth II, mécanique, armée, princesse, Royaume-Uni : son engagement en mars 1945
À quelques semaines de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la princesse Elizabeth convainc ses parents de lui permettre de s’engager dans l’Auxiliary Territorial Service, la branche féminine de l’armée britannique. Agée de 18 ans, elle apparaît en uniforme et est filmée par le cinéma des armées, agenouillée devant un moteur de camion militaire, image qui illustre son immersion dans un environnement jusque‑là éloigné des fonctions royales.
Ces images officielles, diffusées dans les actualités de l’époque, contribuent à galvaniser le patriotisme et jouent un rôle de mobilisation : elles montrent une figure royale acceptant de participer à l’effort de guerre et servent d’exemple pour de nombreuses femmes qui s’engagent à leur tour.
La formation technique : roues, moteurs et conduite
La princesse se forme en quelques semaines : elle change des roues, répare des moteurs et apprend à conduire des véhicules militaires. Cette formation pratique, suivie au sein de l’Auxiliary Territorial Service, lui permet d’acquérir des compétences techniques concrètes. Privilège de sa position, elle n’aura jamais à présenter de permis de conduire ni de carte d’identité, mais l’apprentissage accompli sur le terrain reste réel et opérationnel.
Moins d’un mois avant la fin de la guerre, Elizabeth termine sa formation. Le passage par la mécanique et la conduite marque sa jeunesse et devient un épisode souvent cité lorsqu’on évoque son rapport à l’automobile et à la conduite tout au long de sa vie.
Les tâches qu’elle accomplit — entretien de roues, interventions sur des moteurs, manœuvre de véhicules — sont présentées dans les actualités de guerre comme des gestes concrets au service de la nation, renforçant l’image d’une princesse impliquée et proche des efforts du pays.
De la période de guerre à une passion durable pour la conduite
Les compétences acquises en 1945 ne resteront pas anecdotiques. Passionnée de voitures, Elizabeth continuera de conduire pendant des décennies. La source mentionne qu’elle conduira parfois sa Range Rover à un âge avancé, jusqu’à et au‑delà de ses 90 ans.
Cette longévité au volant illustre une continuité entre son engagement militaire jeune et son goût personnel pour la conduite : l’apprentissage dans l’Auxiliary Territorial Service a donné des bases techniques et une aisance pratique qui l’accompagneront toute sa vie.
Le fait que ces images aient été largement diffusées au moment de la guerre a aussi contribué à établir une image symbolique : non seulement la fille du souverain se rend utile, mais elle incite aussi, par l’exemple, d’autres femmes à s’impliquer dans des métiers et des tâches traditionnelles réservées aux hommes.
Diffusion et mémoire : « Stéphane Bern, voyage dans le temps »
Le souvenir de ces images et de cet épisode de la jeunesse d’Elizabeth est repris dans des formats historiques et populaires. À la radio et à la télévision, la série évoquée dans la source remet en lumière ces anecdotes peu connues du grand public.
Retrouvez chaque matin à 7h55 “Stéphane Bern, voyage dans le temps ».
L’émission se présente comme une « machine à remonter le temps », proposant anecdotes et personnages souvent méconnus, avec un ton mêlant humour et esprit. Elle revient notamment sur des séquences comme celles montrant la princesse en tenue de travail, afin de rapprocher passé et présent et de souligner ces moments de la vie publique qui déconstruisent l’image strictement protocolaire de la royauté.
Faits essentiels et postérité
Rappel des éléments vérifiables : en mars 1945, à 18 ans, Elizabeth rejoint l’Auxiliary Territorial Service ; elle y est formée à la mécanique et à la conduite ; ses gestes sont filmés par le cinéma des armées et ses images servent la mobilisation patriotique ; moins d’un mois avant la fin de la guerre, elle achève sa formation. Plus tard, elle reste active au volant, y compris à un âge avancé.
Ces faits demeurent des éléments saillants de la biographie de la reine, montrant une facette pratique et volontaire d’une princesse qui, à la fin de la guerre, a choisi de participer directement à l’effort national.