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Irene Vallejo, écrivaine reconnue, a récemment manifesté son soutien à la protestation contre la fermeture partielle de la principale bibliothèque de Zaragoza, un lieu emblématique de la culture. La bibliothèque, située sur la rue du Docteur Cerrada, a été contrainte de réduire ses horaires d’ouverture en raison d’un manque de personnel, ne recevant pas de visiteurs plusieurs après-midis par semaine.
Un symbole de culture menacé
Vallejo a pris la tête de cette action en appelant les citoyens à se rassembler devant les portes de la bibliothèque. Elle a souligné l’importance de cet établissement, le qualifiant de « représentant » et de « symbole » de la culture. Dans un message publié sur la plateforme X (anciennement Twitter), elle a exprimé ses préoccupations concernant la réduction des horaires d’ouverture, qui prive de nombreuses personnes d’un espace essentiel pour étudier et lire.
« Les bibliothèques publiques sont l’un des principaux espaces de la citoyenneté, » a déclaré Vallejo. « Elles offrent des avantages que certains n’ont pas chez eux, comme le chauffage, des livres, et un accès à des ordinateurs. C’est un bien que nous devons défendre. »
Une mobilisation collective
Les manifestants, armés de leurs livres et de lampes de poche, ont occupé les lieux pour faire entendre leur voix. Cristina Verbena, une des représentantes de cette protestation, a expliqué que cette action visait à rendre visible la situation actuelle de la bibliothèque avec une touche d’humour.
Le bloc culturel de Zaragoza défend des horaires d’ouverture étendus, considérant ces bibliothèques comme des espaces de rencontre et de soutien communautaire. Cette large plage horaire est cruciale pour permettre à tous, indépendamment de leurs obligations professionnelles ou personnelles, d’accéder aux ressources éducatives et culturelles.
Les enjeux de la fermeture
La situation actuelle est aggravée par le fait qu’il manque onze postes techniques et administratifs à la bibliothèque. En décembre, celle-ci a déjà été fermée durant neuf après-midis, ainsi que les samedi 7 et 28, où elle est habituellement ouverte. La réduction des jours d’ouverture impacte non seulement la disponibilité des ressources, mais également des services essentiels, tels que le prêt en réseau et les réservations.
Rocío Gallardo, une ancienne résidente d’un centre culturel local, a également exprimé ses inquiétudes concernant les réductions budgétaires en cours, soulignant que ces fermetures créent une inégalité d’accès à la culture.
Le soutien d’Irene Vallejo
Dans sa déclaration, Vallejo a rappelé que les bibliothèques sont des lieux de construction et d’opportunité, où chacun peut étudier, peu importe sa situation. « Si nous ne protestons pas maintenant, d’autres bibliothèques pourraient subir le même sort », a-t-elle averti. Elle a aussi insisté sur le fait que la culture doit être célébrée non seulement lors de remises de prix, mais aussi à travers la protection des lieux de savoir.
Enfin, elle a souligné que les bibliothèques jouent un rôle crucial dans la culture aragonaise actuelle, appelant tous à les traiter avec le respect qu’elles méritent.