Table of Contents
Dans une ancienne école primaire d’Amsterdam-Ouest, un événement unique a eu lieu, mêlant musique, participation active et discussion autour du thème de la résistance. Organisé par Marte Boneschansker, cet événement, intitulé *L’Année de la Résistance*, représente une forme de théâtre communautaire où chaque visiteur devient un participant actif. Chaque troisième jeudi du mois, de février à septembre, des sessions sont organisées, avec des intervenants, des discussions et de la musique.
Les Premières Échanges
Lors de la première session en février, les participants sont invités à s’asseoir sur des coussins et à faire connaissance. Deux curateurs, Didi Kreike et Rory Ronde, ont également contribué à la création du programme. Boneschansker explique son choix du thème de la résistance : « Pour moi, la résistance est un lieu où je retourne lorsque je sens que quelque chose ne va pas. Ignorer ce sentiment ne serait pas être honnête avec soi-même. Je ressens parfois de la solitude dans mon désir de résistance, d’où mon besoin de rejoindre un groupe. »
Réflexions sur l’Injustice
Environ trente participants ont partagé leurs réflexions sur le thème de la résistance. Les motivations exprimées révèlent une forte volonté de s’opposer à l’injustice croissante dans le monde, à l’intolérance et à la guerre. Les réponses allaient d’un souhait de paix inclusive à des demandes plus radicales, comme rassembler des centaines de milliers de personnes dans les rues.
Les déclarations variaient : « La résistance montre que nous tenons à autrui. Peu importe ma propre situation, je veux m’efforcer de créer un monde pacifique, durable et inclusif pour tous » à « La résistance est essentielle pour engendrer le changement dans la direction intolérante que prend le monde. »
Art et Résistance
Les intervenants de la première session, l’artiste provocateur Bambí Benko et le créateur-performeur Christophe Meierhans, ont été invités à partager leurs visions d’un nouveau monde. Benko, armé d’une infusion de plantes, a évoqué une citation souvent attribuée à Brecht : « L’art n’est pas un miroir de la société, mais un marteau pour la façonner. » Il a souligné que si l’art souhaite avoir un impact politique, il doit interagir avec la réalité plutôt que de simplement la refléter.
Démarche Collective
Au fur et à mesure des échanges, les participants ont approfondi leur compréhension de la résistance et de son importance. Une discussion a souligné que philosopher sur ce que signifie la résistance peut être un privilège, surtout dans des régions comme Gaza, où des vies sont en jeu. Les intervenants ont également abordé la nécessité de trouver des moyens durables de résister, comme vivre dans des communautés alternatives.
Conclusion de la Première Session
Bien que ce ne soit que la première des huit sessions, les participants ont montré une détermination à mener des discussions ouvertes. Après presque deux heures de partage, Boneschansker a conclu que la recherche dans cette *Année de la Résistance* est de trouver comment l’art peut aider à nourrir l’imagination dans la résistance et maintenir l’espoir que celle-ci est significative. Les prochaines sessions, dont la suivante se tiendra le 20 mars, sont ouvertes à tous.