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Le verbe *«compulser»* est une perle rare dans la langue française, souvent oubliée de nos jours, mais qui mérite d’être redécouverte. Ce mot, chéri par des figures littéraires comme Bernard Pivot, évoque des souvenirs de lectures passionnantes et d’explorations intellectuelles.
Une définition précieuse
Le verbe *«compulser»* peut sembler étrange, surtout pour ceux qui l’entendent pour la première fois. Beaucoup pourraient penser à une connexion avec le verbe *«pulser»*, qui signifie *«pousser»*. Pourtant, son sens véritable s’éloigne de cette idée initiale. Utilisé principalement au XIXe siècle, il apparaît notamment dans l’œuvre d’Alexandre Dumas, *Le Comte de Monte-Cristo*, où il est utilisé pour décrire le fait de passer en revue des documents importants.
Origines et usage
Selon le dictionnaire de l’Académie française, le verbe *«compulser»* remonte au XVe siècle et signifie initialement *«contraindre»*. Son étymologie latine, *«compulsare»*, évoque l’idée de *«donner des coups»* ou de *«pousser»*. Aujourd’hui, il est défini comme *«consulter, feuilleter, examiner attentivement des manuscrits ou des livres»*. Ainsi, on peut *«compulser des archives»* ou *«un dossier»*.
Un effort intellectuel
Utilisé de manière plus large, le verbe *«compulser»* implique un effort intellectuel que l’on ne retrouve pas toujours dans des synonymes plus courants comme *«parcourir»* ou *«consulter»*. À une époque où l’information est facilement accessible via Internet, ce terme nous rappelle l’importance de mener des recherches approfondies, plutôt que de se contenter de simples consultations rapides.
Une invitation à explorer
Le mot *«compulsation»*, dérivé de *«compulser»*, désigne l’examen de différents documents dans un but de documentation ou d’approfondissement des connaissances. Cela nous incite à approfondir notre savoir, un peu comme le faisait Bernard Pivot lorsqu’il s’immergeait dans des dictionnaires, cherchant à s’enrichir lexicalement et culturellement.