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Pour Tony Roy, l’année 2025 restera gravée comme celle de la consécration internationale. Grâce à sa réinterprétation reggae du classique « I’d Love You to Want Me », l’artiste basé dans le Maryland a non seulement dominé les classements américains, mais a également renoué avec ses racines en s’imposant sur les ondes jamaïcaines.
Un succès musical qui domine les charts
Lorsqu’il analyse sa trajectoire récente, Tony Roy identifie sans hésitation 2025 comme l’année de sa véritable percée. Ce tournant majeur est dû au triomphe de sa reprise de I’d Love You to Want Me, qui s’est hissée au sommet des classements reggae à New York et dans le sud de la Floride.
Cette version reggae du succès de 1972 du chanteur américain Lobo a dominé le South Florida Reggae Chart ainsi que le Foundation Radio Network Chart en juillet et août derniers. Ces classements, compilés par le respecté diffuseur Clinton Lindsay, font autorité dans le milieu et témoignent de l’ampleur de ce succès musical.
La reconnaissance jamaïcaine : une fierté personnelle
Au-delà des États-Unis, le titre a également fait une entrée remarquée dans le Jamaica Music Countdown Chart. Pour le chanteur originaire de la paroisse de Saint-Thomas, cette reconnaissance a une saveur particulière.
« Figurer dans le classement jamaïcain signifie beaucoup pour Tony Roy. Je suis très heureux de savoir que, même si je suis basé à l’étranger, j’ai un impact en Jamaïque, ma patrie », a-t-il confié avec émotion.
D’une découverte à Las Vegas à la production en studio
L’histoire de ce tube est née d’un hasard. C’est en 2021, lors de vacances à Las Vegas, que Tony Roy a eu le déclic en entendant une version reggae de la chanson interprétée par la légende John Holt. Immédiatement séduit, il s’est ensuite intéressé à l’original de Lobo, qui avait atteint la deuxième place du Billboard Hot 100 en 1972.
Pour concrétiser sa vision, Tony Roy a coproduit sa version avec Wayne Holness, qui assure également les parties de basse et de claviers. Ce travail soigné s’inscrit dans la continuité d’une carrière riche : installé aux États-Unis depuis les années 1990, Tony Roy est une figure populaire de la scène reggae de Baltimore et Washington DC depuis trois décennies.
Fort de cette dynamique, l’artiste a déjà lancé la suite avec le titre On My Mind, produit pour son label Whylas Records, espérant réitérer l’exploit de I’d Love You to Want Me.