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Le Combat Rock des Clash : Entre Idéaux et Cash

by Sara
Le Combat Rock des Clash : Entre Idéaux et Cash
France, Royaume-Uni

Le parcours tumultueux de The Clash, l’un des groupes emblématiques du punk, illustre les tensions entre idéaux artistiques et impératifs commerciaux. Comment ces musiciens ont-ils tenté de préserver leur intégrité tout en faisant face aux sirènes de l’industrie musicale ?

Les protagonistes

Au cœur de The Clash se trouvent Paul Simonon (basse) et Joe Strummer (guitare), opposés à Mick Jones (guitare). Ensemble, ils ont façonné la musique du groupe, mais des conflits intenses les ont poussés à se séparer, Simonon et Strummer se définissant comme les « intégristes » face à Jones, qualifié de « pragmatique ».

Les personnages secondaires

Bernard Rhodes, le manager fondateur du groupe, s’éloigne en 1978, avant de revenir en 1981, provoquant des tensions avec Jones. Les enjeux vont au-delà des simples dissensions personnelles : ils touchent à des problématiques plus vastes telles que le capitalisme, l’éthique rock, et l’authenticité, représentées symboliquement par une paire de Levi’s.

La genèse : histoire d’un groupe majeur

Formé en réponse à la montée du punk, The Clash est le produit d’un casting orchestré par Bernard Rhodes, ce qui rappelle le parcours des Sex Pistols. En 1976, alors que les Sex Pistols provoquent des émeutes au Royaume-Uni, The Clash commence à se faire connaître grâce à des concerts marquants. Leur premier single, White Riot, et leur premier album, The Clash, sortent en 1977, marquant le début de leur ascension fulgurante.

Le succès et l’évolution musicale

Avec des titres emblématiques comme London’s Burning et Police & Thieves, The Clash incarne une énergie politique et sociale. Leur album London Calling, mélangeant plusieurs genres, devient un classique intemporel et les propulse sur la scène internationale. Suivent Sandinista! et Combat Rock, témoignant de leur exploration musicale variée.

Acte 1 : l’histoire d’un split dans les règles de l’art

En 1981, lors de l’enregistrement de Combat Rock, des tensions éclatent entre Strummer, Simonon et Jones, ce dernier poursuivant une voie plus commerciale. Topper Headon, aux prises avec des problèmes d’addiction, est exclu juste après la sortie de l’album, qui se révèle être un succès commercial. Cependant, les divergences musicales conduisent à la dislocation du groupe.

Acte 2 : l’embrouille inattendue

En 1991, un nouveau conflit émerge autour de la chanson Should I Stay or Should I Go?, que Jones souhaite céder à Levi’s pour une publicité, provoquant l’opposition de Strummer et Simonon. Cette chanson, finalement utilisée pour une campagne publicitaire, permet aux Clash de connaître leur premier succès commercial majeur, malgré les idéaux que cela trahit.

La punchline

Paul Simonon résume la situation avec cynisme : “Juste au moment où j’allais à nouveau éprouver de la sympathie pour Mick Jones, il a tout gâché. Et, en plus, je n’ai même pas reçu de jeans gratuits.”

Les retrouvailles impossibles

En 2003, The Clash entre au Rock’n’Roll Hall of Fame. Mick Jones, Paul Simonon, Terry Chimes et Topper Headon y participent, mais Joe Strummer, décédé en 2002, manque à l’appel, symbolisant une histoire marquée par la complexité des relations au sein du groupe.

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