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En France, le taux de césariennes a atteint un niveau préoccupant de 21,4 %, ce qui représente une multiplication par quatre depuis 1970. Ce chiffre dépasse largement les 15 % recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, pour de nombreux spécialistes, le concept de _« taux idéal »_ de césariennes reste discuté et controversé.
Césariennes en urgence
La majorité des césariennes pratiquées en France sont effectuées en urgence, souvent en raison de complications graves pouvant affecter la mère ou le bébé. Ces interventions sont essentielles pour garantir la sécurité des deux parties lors de l’accouchement.
Une tendance à la hausse
Les 21,4 % de naissances par césarienne ne sont pas un chiffre récent, mais il a été récemment remis en lumière, notamment sur les réseaux sociaux. Cette situation pourrait être influencée par les récentes décisions du gouvernement turc, qui a décidé d’interdire les césariennes programmées dans les cliniques privées, sauf en cas d’indication médicale. En Turquie, le taux de césariennes atteint des sommets, avec 62,8 % des accouchements réalisés par cette méthode.
Les césariennes de confort
Les autorités turques ont particulièrement ciblé les césariennes dites « de confort », qui sont souvent choisies par les femmes pour des raisons personnelles ou pour faciliter l’organisation des services de maternité. Cette observation soulève une question cruciale : jusqu’où doit-on aller pour réguler les pratiques en matière d’accouchement ?