Dépistage précoce du cancer de la prostate : enjeux et outils modernes

Le cancer de la prostate : un enjeu de santé publique

Parmi les cancers masculins, celui de la prostate est **le plus fréquent** et touche environ 50 000 Français chaque année. Souvent silencieux au début, il nécessite un **dépistage précoce**. Beaucoup d’hommes hésitent à consulter par crainte ou en raison de tabous. Movember est l’occasion d’aborder ce sujet sans gêne et de mieux comprendre les examens disponibles ainsi que les avancées médicales avec son médecin.

L’importance du dépistage précoce

Le dépistage précoce est essentiel pour détecter la tumeur avant qu’elle ne grossisse. Cependant, il n’existe pas de dépistage systématique, ni en France ni à l’étranger. Le dépistage est donc ciblé sur les hommes de plus de 50 ans. Deux examens sont disponibles pour détecter le cancer de la prostate :

• Le toucher rectal : inconfortable mais indolore, il permet au médecin de vérifier le volume, la consistance et la texture de la surface de la prostate.
• Le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) : permet, via une prise de sang, de mesurer le taux de protéines produites par la prostate.

Des outils modernes pour un dépistage plus précis

En cas de suspicion, des **techniques plus modernes et ciblées** permettent d’obtenir des résultats plus précis et moins invasifs :

• Les biomarqueurs urinaires : permettent d’éviter à un patient sur 3 des biopsies de prostate inutiles.
• L’IRM de la prostate : un examen utile entre le dosage du PSA et la biopsie.
• Les biopsies ciblées par voie transpérinéale, sous anesthésie locale.

Movember est aussi l’occasion de **dépasser les tabous**, donc parlez-en à votre médecin !

Les conseils du Dr Gérald Kierzek

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