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Une nouvelle législation est essentielle pour protéger les droits des patients en santé privée. La nécessité d’une surveillance accrue des pratiques abusives dans ce secteur est mise en lumière par les récents rapports qui soulignent les défis rencontrés par les douze millions de patients ayant recours à la santé privée. Les partis politiques doivent se pencher sur un changement réglementaire visant à protéger non seulement les patients atteints de cancer, mais aussi les oncologues, en garantissant une transmission d’informations claire et honnête.
La nécessité d’une régulation renforcée
Des cas préoccupants ont été signalés, tels que des intermédiaires gérant des services oncologiques qui exercent des pressions sur les médecins, entravant ainsi l’administration de traitements adéquats. Ces pratiques se déroulent souvent sans que le patient ne soit informé des manœuvres qui peuvent affecter sa santé, voire sa vie. Il est donc crucial que le pouvoir législatif prenne des mesures pour instaurer des canaux d’information intègres et pour créer un environnement où les médecins peuvent exercer leur vocation sans pressions extérieures, avec pour unique objectif la guérison de leurs patients.
Le silence des acteurs concernés
Il est significatif de noter le silence des parties impliquées, qui dégrade l’image du modèle privé. Ce silence peut être interprété comme une connaissance des faits sans réaction, ou un échec dans leur rôle de surveillance. Récemment, la société Atrys, impliquée dans ces affaires, a refusé de commenter les allégations, tout comme les compagnies d’assurance qui collaborent avec elle.
L’importance de la transparence
La Société Espagnole d’Oncologie a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ces pratiques, les qualifiant de « maximales en termes de pertinence pour le patient ». En réponse, Atrys a nié toute faute et a affirmé que son objectif était la « durabilité » du système. Ce mutisme de la part du secteur est difficile à justifier et souligne l’importance d’un contrôle rigoureux des opérations dans la santé privée, similaire à celui appliqué à la santé publique.
Un appel à l’intégrité journalistique
Les médias ont un rôle fondamental à jouer dans la surveillance des pratiques de santé. Tout comme la santé publique est régulièrement examinée, le secteur privé ne doit pas échapper à cette scrutiny. La défense d’un système de santé privé de qualité passe par la dénonciation des abus qui compromettent les droits des patients. Le président de HM Hospitales, Juan Abarca, a exprimé des préoccupations sur la viabilité de la santé privée à la suite des révélations, tout en évitant de défendre les pratiques discutables.
Conclusion
Les droits des patients doivent être au cœur des préoccupations dans la santé privée. Il est impératif que tous les acteurs du secteur, qu’ils soient médecins, assureurs ou intermédiaires, se conforment à des standards éthiques élevés pour garantir un accès équitable à des soins de qualité.