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Les risques liés à la promotion de l’alcool en ligne
Une étude menée par l’association Addictions France a révélé que 802 marques d’alcool, dont 635 de bières et spiritueux, sont présentes dans les contenus en ligne. Ce rapport, publié le 26 septembre, met en lumière les risques associées à ces promotions, demandant une interdiction du marketing de l’alcool en ligne.
Analyse des contenus en ligne
En trois ans, l’association a analysé plus de 11 300 contenus en ligne et identifié 483 influenceurs promouvant des boissons alcoolisées. Selon Indra Seebarun, chargée de plaidoyer, cela ne représente qu’une fraction de la réalité. L’association bâche cependant un fait alarmant : l’alcool est responsable de la mort de 41 000 personnes par an.
La loi Évin et ses limites
Promulguée en janvier 1991, la loi Évin visait à limiter les promotions d’alcool sur certains médias. Indra Seebarun souligne la nécessité de renforcer cette loi pour l’adapter à l’ère numérique, face à une jeunesse de plus en plus exposée sur les réseaux sociaux.
Un phénomène de banalisation
Le rapport d’Addictions France révèle que 79 % des jeunes de 15 à 21 ans voient des publicités pour de l’alcool chaque semaine, cultivant une culture de consommation banalisée. Les influenceurs, souvent perçus comme des modèles, contribuent à cette tendance.
Lobbying et influenceurs
Sous l’influence d’importants lobbies, les géants de l’alcool défendent leurs intérêts pour continuer à cibler les jeunes. Indra Seebarun affirme que les efforts pour stopper cette tendance sont entravés par le temps judiciaire et l’inefficacité des réglementations actuelles.
Des appels à l’action
Pour contrer ce phénomène, les expert.e.s appellent à une réglementation stricte sur les promotions d’alcool en ligne, afin de protéger les jeunes des effets néfastes de l’alcoolisation précoce.