Table of Contents
Les publicités de malbouffe seront interdites à la télévision avant 21h et complètement bannies en ligne dans le cadre d’une initiative visant à lutter contre l’obésité infantile.
Nouvelle législation en vigueur
Les ministres annoncent aujourd’hui une nouvelle loi qui entrera en vigueur le 1er octobre 2025. Cette législation va restreindre les publicités pour les produits riches en matières grasses, en sel ou en sucre à des créneaux horaires spécifiques à la télévision, tout en interdisant toutes les publicités payantes pour les aliments malsains en ligne, y compris pour des chaînes comme McDonald’s.
Impact attendu sur la santé des enfants
Les responsables de la santé estiment que cette mesure pourrait réduire de 7,2 milliards de calories par an dans l’alimentation des enfants. Ils prévoient également qu’elle pourrait empêcher 20 000 cas d’obésité et diminuer les taux de maladies liées à l’alimentation telles que le diabète et les maladies cardiaques.
Réactions officielles
Le Secrétaire à la santé, Wes Streeting, a déclaré : « L’obésité prive nos enfants du meilleur départ possible dans la vie, les expose à une vie de problèmes de santé et coûte des milliards au système de santé. Ce gouvernement agit maintenant pour mettre fin à la publicité ciblée des aliments malsains sur les enfants, tant à la télévision qu’en ligne. C’est le premier pas vers un changement majeur dans l’orientation des soins de santé, passant de la maladie à la prévention, et vers la réalisation de notre ambition de donner à chaque enfant un départ sain. »
Exemptions et critiques
La législation comprend des exemptions pour les préparations pour nourrissons, les boissons médicinales et les substituts de repas approuvés. Cette interdiction découle d’un engagement pris par le gouvernement en 2021, mais son application a été retardée pour donner aux entreprises le temps de s’adapter. Des critiques se sont élevées, l’Institut d’Économie a qualifié cette décision de « mauvaise nouvelle pour les diffuseurs, les plateformes en ligne et leurs utilisateurs ». Chris Snowdon de l’IEA a ajouté : « Chaque autre politique anti-obésité a échoué, y compris la taxe sur le sucre et l’étiquetage obligatoire des calories, et je ne vois pas pourquoi celle-ci serait différente. »
