Table of Contents
Ce dimanche 30 mars, l’actrice Isabelle Nanty s’est livrée avec une grande sincérité lors de l’émission Un dimanche à la campagne, animée par Frédéric Lopez. À 63 ans, la comédienne, célèbre pour ses rôles comiques dans les sagas Les Tuches et Les Profs, a évoqué une partie méconnue de son parcours : son enfance difficile marquée par des troubles dys.
Une enfance marquée par des troubles dys
Isabelle Nanty a grandi dans un environnement strict qui a amplifié son sentiment de solitude. Très tôt, elle a rencontré des difficultés scolaires importantes. « Par exemple, quand j’ai appris à lire, je lisais tout le temps la première page. Mais après on a décelé que j’étais dyslexique, parce que je suis allée voir une orthophoniste », confie-t-elle au micro de Frédéric Lopez.
Des troubles diagnostiqués tardivement
La dyslexie d’Isabelle Nanty s’accompagnait d’autres troubles dys, notamment la dyscalculie, qui lui a permis d’être dispensée de mathématiques en seconde, ainsi que la dyspraxie, caractérisée par des difficultés à effectuer certains gestes volontaires. Ce diagnostic est intervenu assez tard : « J’ai fait de la danse et de la guitare, mais il y a un moment où il faut que les deux mains soient ensemble. Le piano pendant cinq ans sur la méthode bleue, personne ne s’est demandé s’il y avait un problème », déplore-t-elle.
Cette complexité a rendu son parcours scolaire plus ardu, à quoi s’ajoutait sa petite taille (1m52) : « Je regardais tout le temps les gens en haut, ça conditionne », raconte-t-elle aujourd’hui avec amusement.
Une résilience et une carrière façonnées par ses expériences
Malgré ces défis, Isabelle Nanty a su s’imposer grâce à son talent d’actrice et aux rencontres déterminantes, notamment celle de Francis Huster, qui lui a offert son premier rôle au théâtre.
Par ailleurs, la comédienne avait déjà révélé certaines facettes de sa vie privée et de sa santé. En mars 2024, elle avait évoqué être une « fille Distilbène », un médicament ingéré par sa mère pendant la grossesse, responsable de sa stérilité. Pourtant, cette contrainte ne l’a pas empêchée de devenir maman par l’adoption en 2004, témoignant ainsi de sa grande capacité d’adaptation et de résilience.