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Une étude révolutionnaire sur la santé
Il vaut mieux être en bonne forme physique et en surpoids, qu’être mince mais en mauvaise forme. Cette affirmation peut sonner faux, et pourtant ! Selon une nouvelle étude, parue récemment dans le British Journal of Sports Medicine, la forme cardiorespiratoire serait plus importante qu’un poids “sain” pour espérer vivre plus longtemps et en bonne santé. En clair, avoir un indice de masse corporelle normal, compris entre 18 et 25 kg/m², ne suffit pas et ne fait pas tout !
L’importance de la forme physique
Les chercheurs rapportent avoir constaté que les personnes en bonne forme cardiorespiratoire présentaient des risques de décès et de maladies cardiovasculaires similaires durant l’étude, et ce quel que soit leur poids. Parmi elles, les personnes que l’on pourrait qualifier d’obèses par leur poids, mais en bonne forme physique, présentaient un risque de décès plus faible que les personnes de poids “normal” mais en mauvaise forme physique.
Exercice physique : un véritable médicament
“Il s’avère que la forme physique est bien plus importante que l’obésité en matière de risque de mortalité”, a déclaré Siddhartha Angadi, professeur associé de physiologie de l’exercice et coauteur de l’étude, dans un communiqué. “L’exercice physique est bien plus qu’un simple moyen de dépenser des calories. C’est un excellent ‘médicament’ pour optimiser la santé globale et réduire considérablement le risque de maladies cardiovasculaires et de décès toutes causes confondues pour les personnes de toute taille”.
Un appel à changer d’attitude
L’équipe de recherche estime ainsi que, plus que le poids, il vaudrait mieux s’intéresser à la forme physique des patients obèses lorsqu’il s’agit d’évaluer leur santé et leurs risques cardiovasculaires.
Les chercheurs ont passé au peigne fin 20 études scientifiques, portant sur un échantillon total de 398 716 adultes de plusieurs pays. “En tant que société, nous avons tendance à associer le poids corporel ou la graisse corporelle à l’état de santé. Notre étude vise à changer les perspectives sur la relation entre la forme physique et la graisse corporelle”, a commenté Nathan Weeldryer, doctorant et coauteur de l’étude.
Confrontation à l’effet yo-yo
Le chercheur appelle à un “changement d’attitude”, d’autant que cette obsession du poids sain conduit souvent les personnes obèses ou en surpoids à des régimes drastiques puis à un effet yo-yo délétère. Les scientifiques appellent plutôt à intensifier la lutte contre la sédentarité, fléau de notre siècle.