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Le dialogue intérieur : entre normalité et troubles psychiques
Selon la psychologue et thérapeute allemande Stefanie Stal, parler à soi-même à voix haute est généralement un comportement normal et bénéfique. Cependant, cela peut également indiquer la présence d’un trouble psychologique.
Les bienfaits du dialogue intérieur
Stefanie Stal explique que parler à soi-même peut aider à organiser les pensées et les émotions. Cela favorise la concentration, stimule l’auto-motivation et réduit le stress, tout en apportant un sentiment de bien-être mental.
Quand le dialogue intérieur devient préoccupant
En revanche, Stefanie Stal met en garde que parler à soi-même peut devenir pathologique lorsque l’individu entend des voix étranges et engage une conversation avec celles-ci. Dans de tels cas, la personne peut souffrir de l’un des troubles mentaux tels que la psychose, nécessitant une consultation médicale rapide pour un traitement approprié.
Comprendre la psychose
La psychose est définie comme un ensemble de symptômes affectant l’esprit, où la personne perd le contact avec la réalité lors d’une crise psychotique. Les pensées et perceptions de l’individu sont altérées, rendant difficile la distinction entre le réel et l’irréel, selon la National Institute of Mental Health des États-Unis.
Symptômes et manifestations
Les personnes souffrant de psychose présentent souvent des délusions (croyances erronées), comme croire que des personnalités célèbres leur envoient des messages privés ou que d’autres tentent de leur nuire. Elles peuvent également vivre des hallucinations (voir ou entendre des choses que les autres ne perçoivent pas), comme entendre des voix leur ordonnant d’agir ou les critiquant. D’autres symptômes incluent un discours incohérent et un comportement inapproprié face à la situation.
Qui est touché par la psychose ?
Des études estiment qu’entre 15 et 100 personnes sur 100 000 souffrent de psychose chaque année, rendant difficile l’évaluation précise du nombre total de personnes affectées.
La psychose débute souvent durant la jeunesse, généralement à la fin de l’adolescence jusqu’au milieu de la vingtaine. Toutefois, des épisodes psychotiques peuvent survenir à des âges plus jeunes ou plus âgés. Ces épisodes sont parfois liés à divers troubles et maladies, par exemple, les personnes âgées souffrant de troubles neurologiques peuvent être plus susceptibles de développer une psychose.