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La revue médicale Prescrire a publié sa liste annuelle des médicaments jugés « plus dangereux qu’utiles ». Cette liste met en lumière des traitements ayant une balance bénéfices-risques moins favorable que d’autres options disponibles.
Médicaments à écarter
La revue a identifié 116 médicaments, dont 88 sont commercialisés en France, à déconseiller. Parmi eux, le Smecta et ses dérivés, souvent prescrits pour des troubles intestinaux, sont concernés. Prescrire souligne que l’effet thérapeutique de ces argiles médicamenteuses n’est pas suffisamment prouvé et qu’elles comportent des risques, notamment des traces naturelles de plomb.
Les risques des médicaments
Dans cette liste, certains médicaments présentent une efficacité prouvée mais peuvent être remplacés par d’autres traitements comportant moins d’effets indésirables. C’est le cas du Voltarene, un anti-inflammatoire non stéroïdien, qui entraîne plus d’effets indésirables, notamment cardiovasculaires, augmentant ainsi les risques d’infarctus du myocarde et d’insuffisance cardiaque.
Le cas du Phloroglucinol
Le Phloroglucinol, utilisé pour soulager les douleurs menstruelles, est également critiqué. En 2023, 26 millions de boîtes ont été remboursées en France, cependant, son efficacité est peu démontrée et il peut provoquer des réactions allergiques. Cela soulève des questions sur les dépenses de la Sécurité sociale pour des médicaments inefficaces et potentiellement nuisibles.
Retour de la Fenfluramine
La Fenfluramine fait également son retour sur la liste des médicaments à éviter. Cet amphétaminique, utilisé dans des formes graves d’épilepsie chez les enfants, avait été retiré l’année dernière pour réévaluation. Cependant, les nouvelles analyses montrent que sa balance bénéfices-risques reste défavorable.
