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Noémie Lenoir, mannequin et comédienne française, a partagé un témoignage poignant sur son combat contre l’alcoolisme. Dans une vidéo publiée, elle a révélé avoir été aux prises avec cette addiction pendant des années, ayant commencé à l’âge de 19 ans. C’est après une tentative de suicide en 2010 qu’elle prend conscience de son problème.
Un parcours marqué par l’alcool
Face à la caméra, Noémie Lenoir retrace son histoire avec l’alcool, qui débute dans des soirées festives entre amis. Cependant, cette habitude innocente évolue rapidement en un besoin quotidien. « Le jour où je me suis rendu compte que ce n’était plus normal, c’est quand je me retrouvais seule à la maison et que j’ouvrais mes bouteilles de rosé », confie-t-elle.
« Une maladie, pas une honte »
Noémie Lenoir évoque son enfance difficile, marquée par un père alcoolique et une mère dépressive. Elle décrit une « colère » et une souffrance profondément ancrées en elle. « L’addiction, c’est un cri », explique-t-elle, soulignant l’absence d’un soutien et comment l’alcool était devenu un moyen d’anesthésier sa douleur.
Bien qu’elle ait été couronnée « plus belle femme du monde », elle se sentait intérieurement « horrible ». À 28 ans, alors que sa carrière était à son apogée, elle tombe en dépression et tente de mettre fin à ses jours. « Je suis sortie de là et je me suis dit : je suis alcoolique », se souvient-elle, bien qu’il lui ait fallu du temps pour l’admettre à ses proches.
La prise de conscience
Ce n’est qu’en 2012, à l’âge de 33 ans, qu’elle commence à aborder ses blessures avec l’aide d’un psychologue. « Il m’a fait comprendre qu’il fallait que je cherche en moi cette force pour m’en sortir », raconte-t-elle.
« Je suis alcoolique et je le serai toute ma vie »
Bien qu’elle soit sobre aujourd’hui, Noémie Lenoir insiste sur le fait qu’elle n’est pas « guérie ». « On me dit : « ça fait longtemps que tu n’as pas bu, tu n’es plus alcoolique ! » Si. Je suis alcoolique et je le serai toute ma vie. Et ce n’est pas une honte. Ce n’est pas une fierté non plus, c’est une maladie », déclare-t-elle.
Elle souligne également la pression sociale qui empêche souvent les gens de demander de l’aide : « On veut toujours être à la hauteur, et ne jamais montrer qu’on faiblit. » À travers son témoignage, diffusé lors du festival « C’est qui la boss », elle espère briser le tabou autour de l’alcoolisme et réduire l’isolement des personnes concernées.