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Des recherches récentes ont révélé la présence de particules de dioxyde de titane dans le lait maternel, le lait infantile et le lait d’origine animale commercialisé. Cette découverte, effectuée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et du CNRS, soulève des inquiétudes concernant la santé humaine, notamment en raison des propriétés potentiellement cancérogènes de cette substance.
Une substance préoccupante
Le dioxyde de titane, qui était autrefois utilisé comme additif alimentaire sous le nom de E171, est désormais interdit dans l’alimentation en France depuis 2020 et au niveau européen depuis 2022. Ce composé chimique est reconnu pour ses effets nocifs et sa capacité à s’accumuler dans l’organisme.
Utilisation étendue du dioxyde de titane
Au-delà de son utilisation dans l’alimentation, le dioxyde de titane est largement présent dans divers produits du quotidien. On le trouve dans :
- Les médicaments
- Les dentifrices
- Les crèmes solaires
- Les produits de maquillage
- Les emballages alimentaires
- Les peintures et le papier
Dans de nombreux cas, il est utilisé sous forme de nanoparticules, ce qui pose des questions supplémentaires sur sa sécurité, car ces particules peuvent facilement traverser les barrières biologiques, telles que l’intestin ou le placenta.
Implications pour la santé
La détection de dioxyde de titane dans le lait maternel et animal met en lumière les risques potentiels pour la santé. Les implications de cette contamination pourraient être sérieuses, d’autant plus que la recherche sur les effets à long terme de l’exposition à ce composé est encore en cours. Il est crucial de surveiller l’impact de ces particules dans notre alimentation et notre environnement.