Table of Contents
Au fil des années, les recherches multiplient les preuves en faveur d’une alimentation végétale riche en fruits et légumes, légumineuses, graines, noix et céréales complètes. Ces aliments, riches en fibres, nourrissent les bonnes bactéries du microbiote intestinal et contribuent à réduire l’inflammation chronique, facteurs clés pour la santé générale et la prévention des maladies.
Un apport plus élevé en protéines animales et la survie pendant la petite enfance
Une étude publiée dans Nature Communications a examiné le lien entre l’environnement nutritionnel et la mortalité par âge dans 101 pays, en évaluant la disponibilité des protéines animales (viande, volaille, fruits de mer, produits laitiers et œufs) et végétales (légumineuses, céréales, graines). Les chercheurs ont constaté qu’un apport plus élevé en protéines animales était associé à une meilleure survie des nourrissons et des jeunes enfants jusqu’à cinq ans, indépendamment de l’apport calorique total.
Ils ont aussi observé que lorsque l’accès global aux protéines était faible, quel que soit le type de protéine, les taux de survie des enfants de moins de cinq ans diminuaient également. En parallèle, les protéines végétales semblaient être associées à une meilleure longévité chez les adultes, suggérant une dynamique différente selon les périodes de la vie.
Les protéines végétales et l’espérance de vie
Cette étude ne suggère pas d’éviter les protéines végétales pendant l’enfance. Au contraire, les chercheurs rappellent qu’un apport en protéines—qu’elle soit animale ou végétale—reste préférable à une carence, en particulier lorsque l’accès à l’alimentation est limité. L’analyse montre aussi que le lien entre protéines animales et longévité tend à s’estomper avec l’âge, tandis que les protéines végétales exercent une influence positive sur l’espérance de vie.
En pratique, les environnements riches en aliments d’origine végétale sont associés à une meilleure survie à un âge avancé. Concrètement, les spécialistes soulignent que, durant la petite enfance, les protéines animales jouent un rôle important, mais qu’à l’âge adulte, il est recommandé de s’appuyer davantage sur les protéines végétales pour maintenir une bonne santé.
Concrètement, quels aliments privilégier?
Les protéines végétales peuvent être largement intégrées dans l’alimentation, notamment via :
- Les légumineuses (pois cassés, pois chiches, lentilles, haricots, fèves, soja, etc.)
- Les oléagineux (arachide, noix, noisettes, amandes, autres fruits à coque)
- Les céréales (blé, riz, avoine, quinoa, sarrasin, épeautre, etc.)
Ces aliments, présents de manière régulière dans l’alimentation, contribuent à diversifier les sources de protéines et à soutenir la santé tout au long de la vie.
Implications pratiques pour les différentes étapes de vie
À la petite enfance, l’accès à des protéines animales peut soutenir le développement et la croissance, en particulier lorsque les ressources alimentaires sont limitées. À l’âge adulte, il est pertinent de privilégier les protéines végétales pour soutenir la longévité et la santé générale, tout en veillant à un équilibre nutritionnel adapté à son mode de vie et à ses besoins énergétiques.
Dans tous les cas, une approche diversifiée et adaptée à l’environnement permet d’assurer un apport protéique suffisant, sans négliger les bienfaits des fibres et des micronutriments issus des aliments d’origine végétale.
Points clés à retenir
- Les protéines animales favorisent la survie infantile lorsque l’accès est suffisant, indépendamment des calories totales.
- Les protéines végétales soutiennent l’espérance de vie et la santé à l’âge adulte.
- En alimentation végétale, privilégier légumineuses, graines et céréales pour diversifier les sources de protéines.
- Un apport protéique adéquat, quelle que soit l’origine, reste préférable à une carence.
- Les recommandations pratiques varient selon l’âge et le contexte socio-économique; l’équilibre et la variété restent essentiels.