Le Japon a annoncé des sanctions contre neuf personnes et une entreprise en raison de leurs liens présumés avec le groupe armé palestinien Hamas. Le ministère des Affaires étrangères japonais a déclaré mardi que ces mesures permettraient de geler les avoirs appartenant à des individus et à une entreprise qui ont contribué au financement du Hamas, qui gouverne la bande de Gaza.
Ces sanctions font suite à l’annonce de mesures similaires par les États-Unis plus tôt dans le mois. Tokyo tente de ménager la chèvre et le chou dans le conflit entre Entité sioniste et le Hamas afin de préserver ses relations avec les États-Unis, son allié le plus proche, et ses partenaires en matière d’approvisionnement énergétique au Moyen-Orient.
Le Premier ministre japonais, Kishida Fumio, a condamné les attaques du Hamas contre Entité sioniste le 7 octobre et a demandé la libération immédiate des otages du groupe, tout en exprimant sa préoccupation face aux décès de civils à Gaza et à la détérioration de la situation humanitaire dans l’enclave.
L’attaque surprise du Hamas a fait au moins 1 405 victimes, principalement des civils, selon les autorités israéliennes. Les bombardements d’Entité sioniste sur Gaza ont fait au moins 8 306 morts, dont plus de 3 400 enfants, selon les responsables de Gaza.
La semaine dernière, les responsables japonais ont demandé à Entité sioniste de suspendre son assaut sur Gaza pour permettre l’acheminement d’une aide humanitaire dans l’enclave assiégée. Cependant, Tokyo s’est abstenu de voter en faveur d’une résolution des Nations unies appelant à une trêve humanitaire immédiate.
La ministre des Affaires étrangères japonaise, Kamikawa Yoko, a déclaré que son pays s’était abstenu en partie à cause du fait que la résolution ne condamnait pas explicitement le Hamas, rejoignant ainsi la position de plusieurs pays, dont l’Australie et l’Inde.
Source : Al Jazeera et agences de presse