# Le ministre sud-africain accusé de corruption en pleine coalition
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<h2>Accusations et comparution en justice</h2>
<p>Le ministre sud-africain sortant des Sports, des Arts et de la Culture, Zizi Kodwa, a comparu devant le tribunal après avoir été arrêté pour des accusations de corruption, alors que son parti, l’African National Congress (ANC), se réunit pour des pourparlers de coalition gouvernementale après une impasse électorale.</p>
<p>Zizi Kodwa, formellement inculpé pour corruption, est apparu mercredi dans une salle d’audience au sud de Johannesburg, aux côtés de son coaccusé Jehan Mackay.</p>
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<h2>Détails des accusations</h2>
<p>Kodwa a été libéré sous caution pendant l’audience, a déclaré l’unité d’élite de la police du pays, les Hawks, dans un communiqué. Son avocat a affirmé que Kodwa ne s’évaderait pas et révélerait sa défense ultérieurement, comme le montre un reportage du diffuseur public SABC.</p>
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<li>Le site d’information News24 a rapporté que Kodwa était détenu pour des accusations d’avoir reçu 1,6 million de rands (85 000 $) de pots-de-vin en lien avec des contrats attribués par la ville de Johannesburg pour la mise à niveau et la maintenance des systèmes logiciels du métro.</li>
<li>Kodwa envisage de plaider non coupable des accusations.</li>
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<p>Il avait été impliqué dans la prise de pots-de-vin par un homme d’affaires lors d’une enquête judiciaire en 2021 sur des allégations de corruption généralisée au sein du gouvernement impliquant des responsables de l’ANC et d’autres. Les allégations remontent à l’époque où Kodwa était porte-parole national de l’ANC et plus tard vice-ministre de la sécurité d’État. La police allègue que Kodwa a utilisé une partie de l’argent des pots-de-vin pour acheter un véhicule SUV de luxe.</p>
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<h2>Pourparlers de coalition</h2>
<p>L’homme de 54 ans est membre du Comité national de travail interne de l’ANC, qui s’est réuni mardi alors que le parti discute de la manière dont il pourrait former un gouvernement après avoir perdu sa majorité de 30 ans lors des élections de la semaine dernière.</p>
<p>L’ANC n’a donné aucune indication quant au(x) autre(s) parti(s) avec lequel/lesquels il pourrait conclure un accord pour gouverner conjointement et les pourparlers sont en cours.</p>
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<li>La corruption gouvernementale a été perçue comme l’un des problèmes qui ont poussé la majorité des Sud-Africains à se détourner de l’ANC lors des élections.</li>
<li>Le parti a obtenu 40 % des voix, perdant ainsi sa majorité parlementaire pour la première fois, et doit maintenant former une coalition ou conclure un accord avec d’autres partis.</li>
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