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Des découvertes surprenantes sur la mémoire des cellules non cérébrales

by Sara
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Des découvertes surprenantes sur la mémoire des cellules non cérébrales

Des recherches récentes menées par une équipe internationale de scientifiques ont révélé que les cellules en dehors du cerveau ont la capacité de stocker et de traiter des souvenirs, remettant en question l’idée selon laquelle la mémoire serait limitée aux neurones.

Dans leurs expériences, dont les résultats ont été publiés dans une étude de la revue « Nature Communications », les chercheurs ont examiné la possibilité d’apprendre au fil du temps dans deux types de cellules humaines non cérébrales : l’une provenant de tissus neurologiques et l’autre de tissus rénaux.

Illustration de la mémoire des cellules

Des capacités mémorielles inattendues

Les cellules ont été exposées à divers motifs de signaux chimiques, tout comme les cellules cérébrales le sont par des neurotransmetteurs lorsque nous acquérons de nouvelles informations. En réponse, ces cellules non cérébrales ont activé le « gène de la mémoire », le même gène que les cellules cérébrales utilisent pour détecter un motif dans les informations et réorganiser leurs connexions afin de former des souvenirs.

Apprentissage par répétition

Pour observer les processus de mémoire et d’apprentissage, les scientifiques ont modifié ces cellules non cérébrales pour produire une protéine fluorescente, signalant quand le gène de la mémoire est actif ou inactif.

Les résultats ont montré que ces cellules non cérébrales étaient capables de détecter quand les impulsions chimiques se répétaient, indiquant leur capacité à apprendre. Lorsque les signaux chimiques étaient envoyés à des intervalles éloignés, ces cellules activaient le « gène de la mémoire » plus intensément et plus longtemps que lors de l’envoi des mêmes signaux pour la première fois.

Implications futures pour la recherche médicale

Cette découverte signifie que les cellules ne possédaient pas seulement de la mémoire, mais aussi la capacité d’apprendre plus efficacement grâce à la répétition sur de longues périodes. Les scientifiques ont longtemps pensé que cette caractéristique était exclusive aux cellules cérébrales, mais elle pourrait en réalité être une propriété fondamentale de toutes les cellules.

Selon les chercheurs impliqués dans l’étude, cela implique qu’à l’avenir, les scientifiques et les médecins devront envisager le corps humain d’une manière plus similaire à celle du cerveau. Par exemple, il pourrait être nécessaire de considérer ce que notre pancréas se souvient de nos habitudes alimentaires passées pour maintenir des niveaux sains de glucose dans le sang, ou ce que souvient une cellule cancéreuse de son traitement, ce qui pourrait l’aider à résister.

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