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Premier vol commercial depuis le début de la guerre en Syrie
Le premier vol commercial en Syrie depuis la chute de l’ancien président Bashar al-Assad, survenue plus tôt ce mois-ci, a décollé de l’aéroport de Damas. Ce vol a atterri à Alep, dans le nord du pays, mercredi, avec à bord 43 personnes, dont un groupe de journalistes.
Retour à la normale à l’aéroport
Les forces pro-Assad ont abandonné l’aéroport de la capitale le 8 décembre alors que les combattants de l’opposition se rapprochaient de la ville suite à une offensive éclair entamée le 27 novembre. Depuis, aucun vol n’avait décollé ni atterri en raison de raisons de sécurité. Plus tôt cette semaine, le personnel de l’aéroport a peint le drapeau à trois étoiles, symbole de l’insurrection de 2011, sur les avions, remplaçant ainsi celui associé au gouvernement d’al-Assad, qui a fui en Russie.
Reprise des vols internationaux
Un responsable de l’aéroport a déclaré à l’agence de presse AFP, sous couvert d’anonymat, que les vols internationaux devraient reprendre le 24 décembre, après des travaux de maintenance.
Réouverture de la frontière avec la Jordanie
Entretemps, la Jordanie a rouvert le poste-frontière de Jaber pour le commerce, reprenant ainsi le flux de marchandises et de trafic de fret entre les deux pays.
Un pays en reconstruction
Plus de 13 ans après une répression brutale des manifestations antigouvernementales qui a dégénéré en une guerre multidimensionnelle ayant fait des centaines de milliers de morts et des millions de déplacés, la Syrie peine à se relever tout en faisant face aux cicatrices de la torture, des disparitions et des exécutions sommaires.
Le nouveau gouvernement en place
Le groupe à la tête de la nouvelle coalition dirigeante de la Syrie, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), s’efforce de maintenir ses institutions et de relancer l’économie. Anciennement lié à la branche syrienne d’al-Qaïda et désigné comme une organisation « terroriste » par plusieurs gouvernements occidentaux, HTS a adouci son discours et a promis de protéger les diverses communautés religieuses et ethniques du pays.
Appel à des élections libres
Mercredi, un jour après avoir rencontré le leader de HTS, Ahmed al-Sharaa, à Damas, l’Envoyé spécial des Nations Unies, Geir Pedersen, a appelé à des « élections libres et équitables » en Syrie après la transition, tout en soulignant la nécessité d’une assistance humanitaire urgente pour le pays.
Espoir d’une solution politique
Pedersen, qui a averti mardi que la guerre n’était pas encore terminée, a déclaré aux journalistes à Damas qu’il y avait beaucoup d’espoir pour voir le début d’une nouvelle Syrie. Il a également exprimé l’espoir d’une « solution politique » dans le nord-est détenu par les Kurdes, où les Forces démocratiques syriennes (SDF) soutenues par les États-Unis combattent des groupes soutenus par la Turquie.
Intégration des zones kurdes
Le chef militaire de HTS, Murhaf Abu Qasra, a déclaré que les zones kurdes seraient intégrées sous la nouvelle direction du pays, ajoutant que le groupe rejetait le fédéralisme et que « la Syrie ne sera pas divisée ». Il a souligné que « le peuple kurde est l’un des composants du peuple syrien ».
Un appel à l’inclusivité
Hadi al-Bahra, président de la Coalition nationale syrienne, qui regroupait les opposants à al-Assad pendant la guerre, a également déclaré que le gouvernement transitoire de la Syrie devait être crédible et ne pas exclure de parti syrien.
Engagement contre le terrorisme
Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont appelé à la mise en œuvre d’un « processus politique inclusif, dirigé et possédé par les Syriens », qui devrait répondre aux aspirations légitimes de tous les Syriens. Le corps de 15 membres a également souligné la nécessité de lutter contre le « terrorisme » à travers le pays, tout en réitérant son soutien aux Casques bleus de l’ONU.