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Le tout récent film *Mufasa*, préquel du célèbre *Roi Lion*, ne parvient pas à captiver le public comme l’aurait souhaité Disney. En s’inspirant des récits familiers des années précédentes, ce film semble plus une compilation d’épisodes qu’une œuvre originale en soi.
Un récit familier
Alors que la saison des pluies commence dans les terres africaines, Kiara, la fille de Simba, cherche refuge dans une grotte magique. C’est là qu’elle rencontre Rafiki, accompagné de Timon et Pumbaa, qui lui racontent les aventures de son grand-père Mufasa. Le film remonte alors le temps pour suivre le jeune Mufasa, orphelin, qui se retrouve dans une tribu de lions et fait la connaissance de Taka, son futur ennemi, Scar.
Des personnages peu développés
Tout au long du film, Mufasa et Taka, qui se considèrent comme des frères, s’illuminent par leur amitié. Cependant, la dynamique entre eux est ternie par un manque de profondeur des personnages. Le film semblerait tirer profit d’une meilleure caractérisation, car les protagonistes restent souvent en surface, perdus dans un réalisme visuel qui, bien que techniquement impressionnant, se révèle vide d’émotion.
Une direction artistique inégale
Dirigé par Barry Jenkins, connu pour son travail sur *Moonlight*, le film utilise la technologie CGI pour créer des personnages aux propriétés visuelles époustouflantes. Cependant, malgré la beauté des images, la narration semble se perdre dans une platitude déconcertante. À travers ses 120 minutes, *Mufasa* ne réussit jamais vraiment à prendre son envol.
Des performances vocales notables
Le doublage italien a également ses particularités, avec Luca Marinelli prêtant sa voix à Mufasa, offrant une performance presque méconnaissable. De plus, il chante aux côtés d’Elodie, ajoutant une certaine musicalité au film. Néanmoins, l’absence de nouvelles compositions mémorables, en dehors du classique *Hakuna Matata*, laisse le spectateur sur sa faim.
Une réception mitigée
Les critiques, telles que celle du New York Times, décrivent *Mufasa* comme « squittissant et non rugissant », soulignant ainsi la déception générale face à un film qui, malgré ses ambitions, ne parvient pas à s’imposer. Dans un projet aussi vaste et complexe, cet aspect conduit *Mufasa* vers un anonymat peu reluisant.