Table of Contents
Ahmad al-Chareh, le nouveau dirigeant syrien, a annoncé une nouvelle ère pour le Liban en promettant que son pays n’exercerait plus « d’ingérence négative ». Son appel aux Libanais à « effacer de leur mémoire le souvenir de l’ancienne Syrie au Liban » marque un tournant potentiel dans les relations entre les deux pays. Ce dimanche, il a reçu une délégation libanaise, dirigée par le chef druze Walid Joumblatt, au palais présidentiel.
Engagement envers la souveraineté libanaise
Lors de cette rencontre, Ahmad al-Chareh a affirmé que la Syrie respecterait désormais la souveraineté du Liban, son intégrité territoriale, ainsi que son indépendance de décision et sa stabilité. « Il n’y aura plus d’ingérence négative au Liban », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de rétablir des relations plus saines entre les deux nations.
Une rencontre historique
Walid Joumblatt, qui est le premier dirigeant libanais à rencontrer le nouvel homme fort de Syrie, a amené avec lui une importante délégation de députés et de dignitaires religieux druzes. Il a exprimé son espoir que cette nouvelle dynamique pourrait contribuer à apaiser les tensions historiques entre le Liban et la Syrie.
Un passé lourd de conséquences
Le chef druze a rappelé les blessures causées par le passé, accusant le régime syrien précédent d’avoir orchestré l’assassinat de son père, Kamal Joumblatt, en 1977, durant la guerre civile libanaise. Ce passé tumultueux a laissé des cicatrices profondes dans la société libanaise, et la promesse d’une nouvelle approche est accueillie avec un mélange de scepticisme et d’espoir.
Un message fort pour l’avenir
Ahmad al-Chareh a également lancé un appel aux Libanais pour qu’ils oublient l’ère de l’ancienne Syrie, souhaitant tourner la page sur un chapitre difficile de leur histoire commune. Sa prise de pouvoir, après la chute de Bachar al-Assad, marque un moment significatif dans la politique syrienne, qui pourrait avoir des répercussions durables sur la région.