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Le directeur de la gestion des problèmes européens au ministère russe des Affaires étrangères, Vladislav Maslenikov, a déclaré aujourd’hui que la Russie n’envisageait pas d’attaquer les pays de l’OTAN et qu’elle n’avait aucune intention agressive en ce sens.
Relations tendues entre la Russie et l’OTAN
Dans une interview accordée au journal « Izvestia », Maslenikov a souligné que les relations entre la Russie et l’OTAN étaient à un niveau historiquement bas depuis la fin de la guerre froide. Il a indiqué que l’OTAN avait adopté une posture claire de confrontation envers la Russie, prétendant contenir un « danger » supposé venant de Moscou.
Il a précisé : « La Russie n’a jamais cherché à détériorer ses relations avec l’OTAN. La responsabilité de la dégradation de la situation repose entièrement sur l’Alliance. Nous n’avons pas l’intention d’attaquer les pays de l’OTAN et nous n’avons pas de tels plans agressifs. »
Communication entre la Russie et l’OTAN
Maslenikov a également mentionné que, dans les situations d’urgence, la Russie et l’OTAN maintiennent des « lignes directes » et des capacités de communication pour faire face aux situations nécessaires. Cependant, il a noté que l’OTAN avait refusé des mécanismes de dialogue réguliers qui auraient pu être utilisés pour atténuer les tensions.
Il a rappelé que, depuis 2014, l’OTAN avait interrompu unilatéralement sa coopération avec la Russie au sein du Conseil Russie-OTAN concernant les questions militaires et civiles.
Risques militaires et préparation
En octobre dernier, le général américain Christopher Cavoli, commandant des forces de l’OTAN en Europe, avait déclaré que l’armée russe deviendrait plus forte après la fin du conflit en Ukraine, qualifiant la Russie de « menace permanente » pour l’Alliance.
De son côté, le vice-ministre des Affaires étrangères russe, Alexandre Grouchko, a affirmé que l’OTAN se préparait à un conflit avec la Russie et que Moscou tenait compte de ces risques dans sa planification militaire, conseillant à l’Occident de ne pas tester la force russe.
Engagement de la Russie envers le dialogue
La Russie a répété qu’elle « ne menace personne », mais qu’elle réagirait à toute action menaçant sa sécurité. Elle exprime régulièrement ses préoccupations concernant l’augmentation de la présence de l’OTAN près de ses frontières, tout en affirmant son ouverture au dialogue, demandant à l’Alliance de renoncer à ses plans d’expansion et à son approche militarisée de l’Europe.
Conclusion sur la position russe
La Russie continue de se positionner comme ouverte à la discussion tout en affirmant sa détermination à défendre sa sécurité nationale face aux menaces perçues de l’OTAN.