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Une consommation raisonnée des aliments ultra-transformés
Dans un contexte où les familles cherchent à réduire leur consommation d’aliments ultra-transformés, la nutritionniste et autrice Federica Amati a apporté un éclairage intéressant sur des produits de base tels que les haricots en boîte.
Les risques liés aux aliments ultra-transformés
Dans un article publié dans The Times, l’experte a déclaré : « Nous savons tous maintenant qu’une consommation élevée d’aliments ultra-transformés est mauvaise pour la santé. Des recherches ont établi un lien entre ces produits et un risque accru d’obésité, d’hypercholestérolémie, de syndrome métabolique et de maladie cardiaque. »
Elle a également mentionné une étude de Cancer Research UK, établissant un lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés et l’augmentation du cancer colorectal chez les jeunes, bien qu’il faille nuancer ces résultats.
Ne pas éliminer tous les aliments transformés
Le docteur Amati a évoqué la classification Nova, utilisée pour regrouper les aliments en quatre catégories, allant des aliments non transformés (groupe 1) aux aliments ultra-transformés (groupe 4). Elle précise que certains aliments du groupe 4, comme les haricots et la sauce tomate en boîte, ne devraient pas être éliminés de l’alimentation.
« Bien que le système Nova ait fait un excellent travail en nous faisant réfléchir à la transformation de nos aliments, il n’a pas été conçu pour nous informer des différents effets de ces aliments sur la santé », explique-t-elle.
Quelle dose d’aliments transformés est acceptable ?
Federica Amati souligne que la consommation d’aliments ultra-transformés doit être limitée à un niveau raisonnable. « Une consommation élevée est liée à une mauvaise santé, mais une consommation plus faible d’environ 15 % de notre apport calorique ne l’est pas », affirme-t-elle.
Elle met en garde contre les risques de remplacer une alimentation équilibrée par des aliments ultra-transformés, ce qui peut entraîner des carences nutritionnelles.
Conseils pour une consommation équilibrée
Pour réduire la consommation d’aliments transformés sans culpabilité, la nutritionniste propose une approche équilibrée : « J’adore manger un croissant de temps en temps dans une bonne boulangerie, mais je ne mangerais pas un croissant fabriqué en série dans un supermarché. »
Elle conseille également de prêter attention aux aliments riches en sucre, en sel et en graisses saturées, tout en apprenant à repérer les aliments commercialisés comme sains mais remplis d’additifs.