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Accord pour la libération des prisonniers palestiniens en Israël
Des sources ont déclaré à Al Jazeera qu’un accord a été atteint grâce aux efforts des médiateurs pour résoudre la crise de la non-libération des prisonniers palestiniens lors de la dernière remise. Les sources ont ajouté qu’il a été convenu de libérer les prisonniers palestiniens qui n’ont pas été relâchés par l’occupant samedi dernier et de procéder à un échange simultané des corps, selon le calendrier fixé pour jeudi.
Déclarations de Hamas
Un communiqué du mouvement de résistance islamique Hamas a indiqué mardi que sa délégation venait de terminer une visite au Caire après des discussions avec des responsables égyptiens concernant l’application de l’accord de cessez-le-feu et l’échange de prisonniers, tout en envisageant des négociations pour la deuxième phase.
Le communiqué a révélé un accord pour libérer des prisonniers palestiniens dont la libération a été retardée par l’occupant, en même temps que les corps de prisonniers israéliens convenus pour la première phase, ainsi que des femmes et des enfants palestiniens en retour.
Hamas a réaffirmé sa position claire sur la nécessité de respecter intégralement et précisément les termes et les étapes de l’accord.
Réactions des États-Unis
La révélation d’un dégel dans la crise du relâchement des prisonniers palestiniens est survenue après qu’un responsable américain a confirmé à Al Jazeera que l’envoyé américain Stephen Wittkof avait reporté sa visite prévue dans la région de plusieurs jours.
Le site Haaretz a rapporté qu’un responsable israélien a indiqué que ce report était dû au retard dans la libération des prisonniers palestiniens en Israël.
La porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Levitt, a déclaré que l’administration du président Donald Trump restait impliquée dans l’accord de cessez-le-feu dans la Gaza. Lors d’une conférence de presse, elle a affirmé que l’envoyé américain, ainsi que le président Trump et son équipe, souhaitent que le cessez-le-feu se poursuive.
Les défis de la libération
Le président américain Donald Trump a déclaré qu’il appartenait à Benjamin Netanyahu et à Israël de traiter avec Hamas concernant les détenus. Il a ajouté qu’il ne pensait pas que Hamas se moquait de lui concernant la menace qu’il avait précédemment annoncée si les détenus n’étaient pas libérés, évoquant que la situation au Moyen-Orient se déroulait bien selon ses termes.
Le Premier ministre israélien, Netanyahu, a retardé la libération d’environ 620 prisonniers palestiniens qui devaient être relâchés samedi dernier, après que Hamas ait respecté ses engagements dans le cadre de l’accord. Il est prévu que jeudi, les corps de 4 prisonniers israéliens de Gaza soient remis, marquant ainsi la fin officielle de la première phase de l’accord.
Le point de vue israélien
Le site Axios a rapporté qu’un responsable israélien de haut niveau a déclaré que la crise de l’échange de prisonniers était en voie de résolution. Il a précisé que la crise survenue en raison de la décision de Netanyahu de retarder la libération des prisonniers palestiniens était totalement inutile.
Dans le même contexte, Gal Hirsch, coordinateur des affaires des détenus dans le gouvernement de Netanyahu, a indiqué à la chaîne israélienne 13 que le retard dans la libération des prisonniers palestiniens comporte des risques importants et des conséquences potentielles.
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, l’ancienne prisonnière israélienne Noya Argamani a appelé à la conclusion de l’accord à toutes ses étapes.
Demandes des familles de prisonniers
Le diffuseur israélien a rapporté que les familles des prisonniers ont exprimé leur souhait de passer à la deuxième phase de l’accord plutôt que de prolonger la première phase. La commission des familles des prisonniers israéliens a déclaré que 63 de leurs proches restent dans les tunnels, souffrant du froid et de la faim, et subissant ce qu’ils appellent des tortures physiques et psychologiques quotidiennes.
Ils ont ajouté que Netanyahu joue avec le feu et menace d’allumer une nouvelle guerre, ce qui pourrait entraîner l’effondrement de l’accord et la mort de tous les détenus à Gaza. Ils ont insisté sur le fait que le peuple israélien veut le retour immédiat de tous et réclame une mise en œuvre complète et rapide de l’accord avec la libération simultanée des détenus.
Contexte du cessez-le-feu
Le 19 janvier, la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza a commencé, comprenant 3 phases, chacune durant 42 jours, avec la condition de négocier la phase suivante avant de compléter la phase actuelle.
Dans le cadre de cet accord, 33 prisonniers israéliens vivants et morts devaient être libérés, et les factions palestiniennes ont déjà libéré 25 prisonniers vivants et 4 morts lors de 7 remises. En échange, Israël a relâché 1135 détenus palestiniens, dont des dizaines ayant reçu des peines de réclusion à perpétuité.
Tél Aviv estime qu’il y a 62 prisonniers israéliens à Gaza (vivants et morts) et détient des milliers de Palestiniens dans ses prisons, où des actes de torture, de famine et de négligence médicale sont rapportés, causant la mort de nombreux d’entre eux, selon des rapports médiatiques et des organisations de droits humains palestiniennes et israéliennes.
Les conséquences du conflit
Avec le soutien américain, Israël a commis, entre le 7 octobre 2023 et le 19 janvier 2025, des actes qualifiés de génocide à Gaza, faisant plus de 160 000 morts et blessés parmi les Palestiniens, la majorité étant des enfants et des femmes, en plus de plus de 14 000 disparus.