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André Chassaigne, le député communiste du Puy-de-Dôme, a récemment été élu adjoint au maire de Saint-Amant-Roche-Savine, ce qui le place en situation de cumul de mandats. À 74 ans, il a été élu lors d’une séance du conseil municipal le 14 mars, et il a désormais trente jours pour quitter son siège à l’Assemblée nationale.
Annonce de son départ
André Chassaigne avait prévu, fin janvier, de quitter l’Hémicycle, où il exerce son mandat sans interruption depuis 2002. Il avait déclaré : *« Il est temps que je cède ma place à un député d’une autre génération »*.
Retour à Saint-Amant-Roche-Savine
Élu adjoint au maire de Saint-Amant-Roche-Savine, Chassaigne a déjà dirigé cette commune de 1983 à 2010. Cette nomination a été confirmée par la responsable de la communication du groupe GDR à l’Assemblée nationale. Connu pour son franc-parler et son engagement en faveur des zones rurales, il préside le groupe GDR depuis 2012, qui regroupe des députés communistes et ultramarins.
Succession au sein du groupe GDR
Stéphane Peu, député de Seine-Saint-Denis, devrait lui succéder à la tête du groupe GDR, selon des sources communistes. Peu a récemment défendu une orientation plus favorable à l’union des partis de gauche lors du congrès du PCF en 2023.
Une personnalité respectée
André Chassaigne est reconnu comme une figure respectée à l’Assemblée nationale. Il avait été candidat du Nouveau Front populaire pour la présidence de l’Assemblée en été 2024, mais avait été battu par Yaël Braun-Pivet.
Son départ représente une nouvelle perte pour le PCF, après l’échec de plusieurs autres personnalités à se faire réélire lors des dernières législatives. Son suppléant, Julien Brugerolles, le remplacera au Palais-Bourbon, après avoir travaillé à ses côtés pendant de nombreuses années.