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Jean-Jacques Goldman accompagne les Français depuis plus de quarante ans avec une carrière musicale riche et marquante. Figure emblématique et l’une des personnalités préférées du pays, son parcours allie succès, engagement et collaborations prestigieuses.
Les débuts et l’ascension solo
Né en 1951, Jean-Jacques Goldman découvre la musique à travers ses années de scoutisme avec les Éclaireurs de France. À seulement 14 ans, il explore ses capacités vocales au sein de The Red Mountain Gospellers, la chorale de l’église de Montrouge. Après son service militaire, la musique reprend toute sa place dans sa vie. Il intègre d’abord le groupe Taï Phong en tant que musicien, puis devient leur chanteur principal.
En parallèle, il lance sa carrière solo avec un premier 45 tours en 1976, suivi de deux autres. En 1979, il quitte Taï Phong pour se consacrer pleinement à sa carrière individuelle. Son tube « Il suffira d’un signe » marque un tournant, prouvant que les doutes sur son potentiel commercial étaient infondés. Ce titre se trouve sur son album « Démodé » sorti en 1981.
Albums majeurs et succès emblématiques
En 1983, il publie un album éponyme qui contient plusieurs succès majeurs tels que « Quand la musique est bonne », « Comme toi » et « Au bout de mes rêves ». Ce dernier morceau, porté par une profonde émotion, évoque la persévérance et la quête de sens, des thèmes universels qui touchent différentes générations.
L’année suivante, en 1984, il sort « Positif », un album dont le titre est une réponse au refus de sa maison de disque de nommer son précédent album « Minoritaire », jugé trop pessimiste. Ce nouvel opus est notamment porté par le single « Envole-moi ».
Engagement et collaborations internationales
L’engagement de Jean-Jacques Goldman ne se limite pas à la scène. Il joue un rôle central dans les Restos du Cœur, initiés par Coluche, en composant la chanson emblématique de l’association. Parallèlement, il bâtit une carrière d’auteur et de compositeur pour d’autres artistes, notamment en façonnant le succès de Céline Dion.
Il continue d’écrire pour des chanteurs français comme Christophe Maé, Calogero, Patricia Kaas ou Patrick Fiori. Moins connu du grand public, il collabore aussi avec des artistes internationaux grâce à Michael Jones : Joe Cocker pour « On my way home » et Ray Charles pour « Pacific Palisades ». Sa capacité à ciseler les mots et les notes est une véritable signature artistique, illustrée par des titres comme « Encore un matin » issu de son troisième album solo en 1984.
Les années 1987 à 1997 : tubes et nouvelles aventures
Son album de 1987, « Entre gris clair et gris foncé », confirme son statut de référence avec des titres marquants tels que « Elle a fait un bébé toute seule », « C’est ta chance » et « Puisque tu pars ». Cette période riche en succès le conduit à former le trio Fredericks Goldman Jones, avec notamment la chanson « A nos actes manqués », une innovation artistique intégrant des chœurs africains, rare dans la musique française de l’époque.
En 1997, il sort la chanson « Bonne idée », pleine d’optimisme, où il liste les plaisirs simples qui le rendent heureux, tout en se questionnant sur le chemin parcouru. Il rend aussi hommage à ses parents, Ruth et Moïshé, réfugiés d’Allemagne et de Pologne. Cet opus, « En passant », connaît un énorme succès notamment grâce au titre « On ira ».
Le tournant des années 2000 et la discrétion actuelle
En 2001, Jean-Jacques Goldman publie « Chansons pour les pieds », son septième et dernier album studio, comportant le titre « Tournent les violons ». Depuis, et après avoir cessé sa participation aux Enfoirés en 2016, il choisit de se faire plus discret, laissant une empreinte indélébile dans la musique française.