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Si vous utilisez du Lisinopril, un médicament générique prescrit contre l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque, une vérification s’impose. Plus de 32 000 boîtes ont été rappelées en France à cause d’un défaut d’impression sur les plaquettes, susceptible d’entraîner un risque de surdosage, a annoncé mardi l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Un défaut d’impression pouvant causer un surdosage
L’ANSM précise que la qualité des comprimés fabriqués par le laboratoire américain Viatris n’est pas remise en cause. Toutefois, une inscription erronée sur l’aluminium des plaquettes pourrait induire une confusion chez les patients. En effet, cette erreur laisse croire qu’il faut prendre plusieurs comprimés certains jours, ce qui peut conduire à un surdosage.
Lots concernés et risques associés
Quatre lots de Lisinopril dosés à 5 mg sont concernés par ce rappel : les lots 8172295, 8189879, 8172296 et 8192737, soit un total de 32 640 boîtes retirées du marché, selon les chiffres communiqués par l’ANSM.
Un surdosage peut provoquer plusieurs symptômes inquiétants, tels que :
- fatigue importante,
- troubles de l’équilibre,
- hypotension (baisse de la tension artérielle),
- altération potentielle de la fonction rénale.
Un cas de surdosage, accompagné d’un état confusionnel non grave, a déjà été signalé à l’agence sanitaire.
Approvisionnement et alternatives disponibles
L’ANSM indique qu’aucune tension d’approvisionnement en Lisinopril n’est prévue malgré ce rappel, car des alternatives restent accessibles. En effet, plusieurs laboratoires génériques commercialisent cette molécule en France, notamment Biogaran, Teva, Zentiva, Sandoz ou Arrow, selon la base de données Vidal.
De nouveaux lots équipés de plaquettes conformes devraient être disponibles prochainement afin d’assurer la continuité des traitements.