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Contexte et déroulement de la soirée
Des parents racontent à la presse ce qu’ils ont vécu le soir du samedi 8 mars avec leur fille âgée de 19 mois. Après une après-midi marquée par de la fièvre et une toux, ils se dirigent vers le centre médical de Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence. À l’arrivée, la petite fille entre en détresse respiratoire et le médecin sollicite rapidement le 15, le numéro d’urgence.
Sur place, l’opérateur du Samu avertit que les urgences pédiatriques de Manosque sont sur le point de fermer en raison d’une pénurie de personnel. « On avait le choix entre Aix-en-Provence et Gap », se souvient Christelle. « On n’a même pas eu les pompiers ou quoi que ce soit… Donc on la met dans notre voiture pour aller jusqu’à Gap ». Ces nouveaux éléments illustrent les difficultés logistiques auxquelles les familles sont confrontées lorsque les services d’urgence sont en tension.
Parcours vers les urgences pédiatriques et premiers gestes
Pour assurer une prise en charge rapide, la famille décide d’anticiper et de se rendre directement à Gap, espérant une réponse rapide des services pédiatriques. Au total, la distance parcourue jusqu’au centre de soins pédiatriques de Gap est décrite comme étant de 96 kilomètres. Vers 20 heures, le couple arrive à l’hôpital et la fillette est prise en charge sans délai. « Même les infirmières étaient un peu paniquées par rapport à l’état de notre fille », se remémore Christelle.
- Arrivée à Gap et prise en charge immédiate des urgences pédiatriques, en dépit du contexte tendu.
- Administration de doses d’adrénaline pour stabiliser la fillette, avec trois ou quatre administrations mentionnées.
- La situation ne s’améliore pas suffisamment, malgré ces gestes urgents, soulignant la gravité de l’épisode.
Transfert en urgence et suivi médical
Pendant la nuit, l’enfant est éligible à un transport médicalisé plus spécialisé et est héliportée vers les urgences de l’hôpital La Timone à Marseille. Puis, à l’aube de la semaine suivante, un transfert est effectué vers Manosque pour assurer un suivi dans une structure plus adaptée. Aujourd’hui, la petite fille va très bien, mais l’événement a mobilisé un trajet long et complexe pour obtenir des soins vitaux.
Au total, près de 400 kilomètres auront été nécessaires pour que la jeune patiente reçoive les soins essentiels. Cette histoire met en lumière les défis auxquels les services d’urgence pédiatriques et les chaînes de transport médicalisé peuvent être confrontés lors d’un épisode sanitaire aigu, et rappelle l’importance d’une réactivité rapide dans les situations de détresse respiratoire chez les tout-petits.