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C’est une bouffée d’oxygène attendue pour le monde agricole. Dès le 1er janvier 2026, le gouvernement actera la suppression totale des droits de douane sur une vaste gamme d’équipements et d’intrants. Cette mesure fiscale vise à alléger les charges d’exploitation et à stimuler la modernisation des fermes grâce à une baisse des coûts à l’importation.
Une réforme fiscale pour soutenir la compétitivité
Dans un contexte économique où chaque centime compte pour les exploitants, l’ordonnance de 2025 sur la remise des droits de douane (Customs (Remittance of Customs Duty) Order) marque un tournant significatif. L’objectif est clair : favoriser l’investissement en supprimant les taxes sur l’importation de matériel essentiel.
Cette exonération s’applique spécifiquement aux biens destinés au secteur agricole, à condition qu’ils correspondent précisément aux descriptions et aux positions tarifaires listées par les autorités. C’est une mesure ciblée qui entend dynamiser aussi bien la production végétale que l’élevage et la transformation.
Des équipements de culture et d’hydroponie moins chers
La liste des produits bénéficiaires couvre un large spectre des besoins en production végétale. Les agriculteurs pourront importer sans droit de douane des intrants courants tels que le paillage plastique, le polythène haute densité traité contre les UV, ainsi que les plateaux de semis.
Les techniques modernes comme l’agriculture sous serre et l’hydroponie sont particulièrement soutenues. Les sacs de culture, les conteneurs pour plantes, ainsi que le sable et les briques spécifiques aux systèmes hydroponiques, sont désormais exemptés de taxes. De plus, les lampes de culture (grow lights), indispensables pour l’agriculture en environnement contrôlé, voient également leur coût d’acquisition diminuer.
Élevage et transformation : une chaîne de valeur renforcée
La mesure ne s’arrête pas aux champs ; elle englobe également les équipements nécessaires au soin du bétail et à la valorisation des produits. Les éleveurs bénéficieront d’une réduction des coûts sur des outils tels que :
- Les machines à tondre et tondeuses pour animaux ;
- Les outils de parage des sabots et les anneaux naseaux ;
- Les étiquettes d’identification (boucles auriculaires).
Le secteur de l’apiculture et de la petite transformation n’est pas en reste. Les seaux à miel, les becs verseurs et même les moules pour la fabrication de chocolat sont concernés. Pour la gestion post-récolte, l’ordonnance supprime les taxes sur les unités de réfrigération mobiles, les congélateurs à contact, les broyeurs et les extracteurs de jus de qualité commerciale.
Une application stricte de la réglementation
Si cette réforme est ambitieuse, elle reste encadrée. Le texte précise que l’allègement fiscal s’applique uniquement aux marchandises correspondant exactement aux descriptions des positions tarifaires listées. Même si une catégorie douanière couvre habituellement une gamme plus large de produits, seuls ceux explicitement mentionnés bénéficieront de la gratuité.
Les équipements non listés demeureront soumis au régime douanier habituel. Cette précision impose aux importateurs et aux agriculteurs une vigilance particulière lors de leurs commandes pour garantir l’éligibilité de leurs équipements agricoles à cette exonération.