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Affrontements entre les Haredim et la police israélienne près d’une base militaire
Selon le journal israélien « Haaretz », des centaines de juifs ultra-orthodoxes, connus sous le nom de Haredim, se sont heurtés à la police israélienne ce lundi, près d’une base militaire située au centre d’Entité sioniste. Cette agitation fait suite à l’appel de 1200 d’entre eux à accomplir leur service militaire.
Contexte de l’incident
Dans un communiqué, la police a mentionné qu’une manifestation illégale se tenait à proximité du bureau de recrutement de l’armée dans la ville de Kiryat Ono, où des éléments de la police ont été déployés pour maintenir l’ordre public. Malgré la déclaration de la police, des éléments perturbateurs ont pris part à des actes de vandalisme, ce qui a entraîné l’arrestation de trois individus.
Engagements militaires des Haredim
Les forces de police ont également empêché des dizaines de Haredim d’envahir le siège de la direction de recrutement à Tel Hashomer, à l’est de Tel Aviv, dans le but d’empêcher le recrutement de leurs enfants. Environ 600 membres de cette communauté ont reçu des convocations pour le service militaire obligatoire.
Des dizaines de Haredim se sont rassemblés pour protester, mais la police a dressé des barrières autour du bureau de recrutement pour les en empêcher, ce qui a conduit à des affrontements et des tensions entre les deux parties.
Débat sur le recrutement
Les Haredim ont exprimé leur mécontentement suite à la décision du ministre de la Défense autorisant l’armée à convoquer les jeunes Haredim ayant atteint l’âge du service militaire, après que la Cour suprême ait rejeté une demande d’exemption pour cette communauté.
Depuis plusieurs mois, l’armée israélienne fait face à un déficit de personnel, exacerbé par la guerre en cours à Gaza et les opérations intensifiées en Cisjordanie, ainsi que les échanges de tirs avec le Hezbollah libanais.
Situation des Haredim en Entité sioniste
Récemment, l’armée a commencé à émettre des convocations pour les Haredim afin qu’ils accomplissent leur service militaire, suite à une décision de la Cour suprême en juin dernier, stipulant que tous les Israéliens, y compris les religieux, doivent effectuer leur service militaire.
Il est à noter que les Haredim, qui représentent environ 13 % de la population israélienne, ne participent pas au service militaire car ils consacrent leur vie à l’étude de la Torah dans des institutions religieuses et estiment que l’intégration dans le monde laïque menace leur identité religieuse et la pérennité de leur communauté.
La loi israélienne impose le service militaire à tout citoyen âgé de plus de 18 ans, qu’il soit homme ou femme. L’exclusion des Haredim du service militaire a suscité des débats au fil des décennies.
Récents affrontements
Les confrontations d’aujourd’hui ne sont pas un fait nouveau en Entité sioniste, un autre incident s’étant produit mardi dernier, où la police israélienne a fait face à des manifestants Haredim tentant d’empêcher la tenue d’une conférence sur le recrutement de cette communauté dans l’armée.
Des échauffourées ont éclaté entre les manifestants et la police, qui avait installé des barrières métalliques devant le bâtiment avant d’appeler des renforts.
Tensions politiques
Ces événements surviennent dans un contexte de blocage du passage d’une loi d’exemption générale pour les Haredim, créant une crise au sein du gouvernement d’extrême droite dirigé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.