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Gérald Darmanin refuse de soutenir une hausse des impôts
Lors d’une interview diffusée sur France 2 le mercredi 18 septembre, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a clairement exprimé son opposition à toute participation à un gouvernement qui envisagerait une augmentation des impôts. Il a affirmé qu’il était « hors de question » d’entrer dans un tel gouvernement ou même de le soutenir.
Des promesses de baisse d’impôts mise en avant
Darmanin a insisté sur le fait que « augmenter les impôts, c’est la facilité », et qu’il ne participerait pas à un cabinet dont la position sur la fiscalité serait floue. Il a ainsi défendu la stratégie du camp présidentiel concernant la question des impôts, se basant sur une politique de baisse des impôts durant les sept dernières années, qui aurait contribué à la réduction du chômage et à l’attractivité de la France.
Les rumeurs d’une hausse des impôts
Le ministre a également évoqué que l’idée d’une augmentation des impôts avait été mentionnée par le Premier ministre Michel Barnier. D’après ses informations, d’autres membres de l’ex-majorité présidentielle auraient entendu Barnier parler d’éventuelles hausses d’impôts, notamment pour les hauts revenus.
Cependant, l’entourage de Barnier a qualifié ces affirmations de « on-dit », précisant que les rumeurs sur la fiscalité étaient de pures spéculations. Ils ont ajouté que le Premier ministre était en train d’analyser la situation budgétaire et qu’aucune décision définitive n’avait encore été prise.
L’appel à la clarté politique
En parallèle, l’ancien Premier ministre, Gabriel Attal, maintenant chef de file des députés Ensemble pour la République (EPR), a demandé à Michel Barnier de clarifier sa ligne politique, notamment concernant une éventuelle hausse des impôts. Il a manifesté sa volonté d’obtenir un rendez-vous avec Barnier pour discuter de la participation de son groupe au gouvernement, même si ce rendez-vous a été reporté sans nouvelle date fixée.
Dans ce contexte, Darmanin a souligné l’importance de ne pas « casser cette machine économique », insistant sur le fait que la France ne devait pas revenir sur les avancées obtenues grâce à la politique de baisses d’impôts.