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Patrick Franken, président démissionnaire de la Chambre d’agriculture de Lot-et-Garonne, a annoncé sa décision après une période marquée par des tensions internes, notamment autour de recrutements jugés « discutables ». Cette démission survient seulement six mois après son élection.
Les raisons de la démission
Dans une déclaration faite le 30 juin, Patrick Franken a souligné qu’il quittait son poste tout en restant adhérent à la Chambre régionale. Il a exprimé sa confiance envers José Pérez et Karine Duc, affirmant : « Je quitte le poste de président et ma fonction d’élu à la Chambre. Mais je reste adhérent à la CR. Et je continue de soutenir José Pérez et Karine Duc, en qui j’ai confiance pour la suite. »
Tensions autour des recrutements
Franken a admis que certains recrutements avaient causé des crispations au sein de l’organisation. Il a déclaré que ces pratiques, qu’il a souvent dénoncées chez ses adversaires, avaient affecté le climat interne. L’agriculteur de Pinel-Hauterive a exprimé des regrets, notamment concernant le départ de la directrice, Agnès Chabrillanges, qu’il considérait comme compétente.
Gestion des finances
Concernant les finances de la Chambre, Patrick Franken a contesté les accusations selon lesquelles sa démission serait liée à des problèmes financiers. « Je le démens. Les finances sous l’ère de Serge ont toujours été bien gérées », a-t-il affirmé. Il a précisé que, malgré des sommes prélevées par mandatement, les finances avaient été gérées de manière transparente.
Contexte et avenir
La situation actuelle au sein de la Chambre d’agriculture laisse planer des doutes quant à l’avenir de l’organisation. Patrick Franken, reconnu comme un acteur clé, a opéré des changements notables, mais sa méthode plus discrète que celle de son prédécesseur, Serge Bousquet-Cassagne, a suscité des critiques.
