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Nouvellement indépendant, Opella compte 11 000 salariés et 13 sites à travers le monde. Le groupe a annoncé son intention de poursuivre ses investissements dans ses usines de Compiègne et de Lisieux, qui produisent un million de boîtes par jour.
Une production efficace à Compiègne
Dans l’usine d’Opella, située à Compiègne (Oise), les petites boîtes jaunes de Doliprane 1 000 milligrammes défilent à vive allure sur la ligne de conditionnement automatisée. La mécanique est bien huilée : en quelques secondes, les comprimés, préalablement façonnés dans un bâtiment adjacent du site de 22 hectares, sont insérés dans les alvéoles des blisters, scellés par une couche d’aluminium, puis glissés dans des étuis en carton avec une notice, avant d’être expédiés.
Un changement de propriétaire
Suite à la cession par Sanofi de 50 % des parts d’Opella, la maison mère de l’antidouleur emblématique du pays, au fonds d’investissement américain CD&R, finalisée en avril, l’ancienne division santé grand public du laboratoire français souhaite rassurer quant à ses intentions. Bien que le Doliprane ait changé de propriétaire, son ancrage français reste solide.
Importance du Doliprane pour Opella
Le Doliprane, un antidouleur à base de paracétamol, est presque exclusivement commercialisé en France, avec seulement 5 % de la production consommée à l’étranger. Il joue un rôle majeur dans le portefeuille de médicaments de la société, représentant 70 % des ventes d’Opella dans l’Hexagone. Ségolène de Marsac, ancienne de Sanofi et nommée en mai à la tête de la filiale française, souligne : « Il s’agit de notre deuxième marque au niveau mondial. »